¤ La folle à l'ombrelle ¤
Nozomi Shimatani
|  Sujet: ¤ Sickness of a Life ¤ Sam 8 Mai - 22:24 | |
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Dernière édition par Nozomi Shimatani le Mar 28 Déc - 18:48, édité 3 fois |
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¤ La folle à l'ombrelle ¤
Nozomi Shimatani
| | Sujet: Re: ¤ Sickness of a Life ¤ Mar 11 Mai - 19:30 | |
|  L’utopie n’est qu’illusoire… Inatteignable, jusqu’à s’en brûler les ailes et ne plus être qu’un soupir de l’agonie… Qu’est ce donc que l’attachement ? Qu’est ce donc que la décence ? Que sont ces maximes qui ne deviennent plus que spéculations, celles même qui furent pourtant mes soubassements ? Tout n’est plus qu’abstraction, lorsqu’ainsi ses doigts frôlent mon épaule, lorsque la cantilène se fait parjure de la conformité d’un pédagogue à son épigone, quand l’invraisemblable se convole à l’interdit. Comment peut-on à la fois craindre à la phobie et admirer à l’éréthisme une unique âme ? Comment la flamme put-elle brûler à nouveau en mon être dépourvu depuis longtemps de cette source de chaleur ? Des questions, des doutes, un désarroi, une seule réponse : lui. J’ai toujours abhorré le donjuanisme, je hais ces hommes corrompus et irrévérencieux desquels le désir déborde de leur moindre mimique. Mais nul n’a été plus malséant avant lui, ni plus délicat dans sa convoitise. Ne suis-je donc que poupée parmi ses jouets ? Fugace instant où l’ange put maudire le démon, éternelle imminence où la brebis s’enticha du loup. Trop proche et trop loin, je ne peux que fuir, me dérober d’une vérité que je ne puis assumer, pour le préserver de moi plus que l’inverse. Suis-je donc condamnée à vivre avec le poignard au cœur, ou ce qu’il en reste… Je refuse de n’être que Tantale dans ses supplices, si une fois de plus le bonheur n’est que leurre. Vaux-je la peine qu’il se donne, comment lui dire, le devrais-je ? Le puis-je seulement… Lui avouer que sa victime est la plus misérable qui soit, avant que je ne suffoque de ces sentiments…
¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ Jamais je n’aurais cru pouvoir connaître à nouveau ce que l’on appelle la complicité féminine… Les prémisses de la cohabitation furent rudes, je ne peux qu’avouer ne pas avoir mis de la bonne volonté au développement d’une dite relation de colocataires. C’était la première fois que je me retrouvais à l’internat, loin de l’étouffement familial, et cette liberté était à la fois excitante et effrayante. Le temps fut propice à l’accalmie et apporta une atmosphère plus sereine au sein de la chambre numéro deux. C’est alors que je me mis à échanger plus que de simples lorgnades avec Calypso, commençant alors à articuler quelques mots, puis des phrases, jusqu’à arriver à de véritables conversations. Chère à mon cœur, il faut le dire, c’est une tendre affection que je témoigne à l’égard de cette aînée qui a l’incroyable capacité de supporter mes folles pulsions. A l’instar de ses soyeuses et sinueuses boucles brunes, notre entente peut parfois s’avérer aussi capricieuse que nous le sommes, et il arrive que nos altercations résonnent dans l’enceinte du pensionnat. Pour autant, chaque armistice ne fait que nous rapprocher d’avantage, accentuant cette amitié unique. Sans doute est-elle la plus proche des tristes témoins de mon état de santé, lorsqu’elle me voit avaler ces innombrables contrepoisons, mais jamais sa curiosité n’a dépassé les lisières de mon intimité. Malgré cela, loin d’être idiote, a t-elle des doutes qu’elle ne m’avouera peut-être jamais…
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 La bienveillance n’existerait pas sans son antipode, pour tout équilibre, les contraires se mènent dure lutte. C’est ainsi que les âmes altruistes s’opposent à celles fielleuses, et que nos chemins s’enchevêtrent parfois avec ceux de forcenés dont nous n’aurions souhaité connaître que les galbes indécises en guise de furtives rencontres. Tout portait à croire qu’au revers de sa ténébreuse beauté, cette enseignante d’expression artistique n’était qu’une femme comme les autres. Oserais-je vanter ses talents de comédienne et ceux d’opportuniste… J’ignore tout de cette harpie, je sais simplement qu’elle a su profiter de ma niaiserie avec habileté lorsque le moment fut le plus approprié. Si j’eus pensé que son funeste amusement prendrait fin avec la fuite du quidam que je m’efforçais à protéger, j’étais loin de me douter qu’il ne faisait que commencer, et que la nouvelle cible de ses menaces ne ferait que croître mon inquiétude. Mon hémoglobine contre la vie de mon frère, un accord des plus écoeurants mais que je suis contrainte de respecter, sous ses coups de crocs et ses hydratations orgiaques, trop souvent agrémentées de blandices dont je ne supporte l’aspect. Ses mains outrepassant mes barrières vestimentaires sont un véritable cauchemar dont je ne sais plus comment m’échapper lorsque la déficience sanguine m’ankylose. Si j’ose encore montrer un tant soit peu de dignité face à Len-sensei, l’obscurité est propice aux larmes sous la dureté physique et mentale de ses actions…
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 L'ambivalence meurtrit mon coeur, lorsque celui-ci est déchiré entre amitié et méfiance contrainte. J'ignore la raison de tout cela, mais il arrive que l'aura que dégage une personne nous plaise pour que l'on en apprécie le propriétaire. Les sentiments, et un 6ème sens, qui nous confortent dans l'idée d'un lien positif... Délian a quelque chose de rassurant, une confiance en lui-même qui ne peut être que réconfortante. Il m'a toujours protégée lorsque j'en avais besoin, et s'avise à me conseiller lorsqu'il me sent égarée. Avoir un homme tel que lui dans la surveillance de l'académie est sécurisant, mais... A la fois horripilant. Je sais, qu'il n'est pas un homme ordinaire... Chasseur de vampire à la notoriété reconnue, il est un danger certain pour beaucoup de ces êtres qui peuplent l'école... Pour Killian également. Que se passerait-il s'il apprenait pour notre couple ? S'il sait que je permets à des incubes, de se sustenter à mon cou... J'ai un mauvais pré-sentiment, les choses finissent toujours par mal tourner lorsque deux opinions diamétralement opposées se heurtent l'une à l'autre. Sa vigilance aura raison de ma circonspection...
Dernière édition par Nozomi Shimatani le Mar 28 Déc - 16:15, édité 1 fois |
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Yume Kagamiko
| | Sujet: Re: ¤ Sickness of a Life ¤ Mer 21 Juil - 20:51 | |
| un lien douce sylphide a la constitution fragile ? |
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¤ La folle à l'ombrelle ¤
Nozomi Shimatani
| | Sujet: Re: ¤ Sickness of a Life ¤ Dim 1 Aoû - 20:01 | |
| Bien sûr frérot, je tâcherai d'établir un lien dès que possible, lorsque tu auras fini de squatter mon chez moi en l'occurrence =D |
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| | Sujet: Re: ¤ Sickness of a Life ¤ | |
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