Académie Bathory
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Demeure des Bathory, devenue Académie, qui accueille tant les humains, que les vampires...
 
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 Et l'ange rencontre le démon [Pv Luderik-sama]

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Et l'ange rencontre le démon [Pv Luderik-sama] 825129hu
Lilith Hoshi

Lilith Hoshi

Messages : 78
Date d'arrivée : 30/06/2010

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Et l'ange rencontre le démon [Pv Luderik-sama] Vide
MessageSujet: Et l'ange rencontre le démon [Pv Luderik-sama]   Et l'ange rencontre le démon [Pv Luderik-sama] EmptySam 3 Juil - 22:45

J'étais toujours assise à l'arrière de la berline noire, celle qui me conduisait jusqu'à « l'académie Bathory ». Le chauffeur a été silencieux tout le long du trajet, il se contentait juste, de me fixer de temps à autre à partir du rétroviseur intérieur, des regards froids et placides.
Les sièges étaient en cuir et la voiture semblait neuve, maître est.. Si riche et puissant que cela ?

A travers les vitres teintées de noirs, je trouvais le paysage défilant de plus en plus sombre et effrayant...
Le ciel de fin d'après midi n'étais plus bleu depuis un bon moment, je le trouvais ni orange comme un couché de soleil, mais... rouge sanglant et des corbeaux qui le traversent, comme s'ils nous suivaient.

Ce paysage me glace le sang et plus nous avançons, plus le monde extérieur est morbide.

La voiture, après avoir traversé un bourg aux habitants peu chaleureux et accueillant, a emprunté un petit sentier de terre, elle traverse la forêt, mais une forêt qui semble inerte et aussi déprimante que le reste de cette région...
Je... La comparerais plus à un cimetière, car les arbres n'ont plus de feuilles, c'est étrange pour cette saison et le bois est plus que sec et je n'ai pas l'impression que quoique se soit vie dans les alentours.

Je poussa alors un soupire et je cessa de regarder cette vitre qui me montrait un tableau qui me déchirait le cœur.
Comment est-ce ? Est-ce morbide là-bas aussi ? Qui est mon maître ? Quel est son nom ? Que voudras t-il faire de moi ? A-t-il besoin d'une personne comme moi ? Comment est-il ?
Toutes ces questions ricochaient dans ma tête, et elles ne trouvaient aucune réponse... A cela s'ajoute une peur effroyable.
Si je servais quelqu'un de bien humain, je ne n'aurais aucune crainte... Mais ce n'est pas le cas, maître est un « buveur de sang ».
Ma famille sert la sienne depuis tant de génération, et c'est mon tour.

Mon regard et mon esprit se plongèrent alors dans les souvenirs de mon enfance, la première fois que je l'ai vu. A mes 8 ans... Tout cela est encore flou, je ne distingue pas son visage, ni sa voix... Je me souviens juste de ses lèvres glacées au contact de ma joue, de son regard possessif et assoiffé.
Mes mains tremblèrent, il ne tiendrait qu'à moi de partir, et de m'enfuir, tout de suite... Mais pour aller où ?

Je serra mes poings. Non, Lilith... Soit courageuse et essaye avant de t'enfuir car, de toute façon, c'est un vampire, il n'aurait aucune difficulté à me retrouver, je pense...
Et si ça se trouve, il veut me dire qu'il n'a pas besoin de moi, qu'il a déjà tout ce qu'il souhaite...

J'essayais de me mettre dans la tête que ma vie n'était plus la mienne, que je suis devenu une parfaite poupée, obéissante et docile, je suis à "lui"... je suis à "lui", "Il" décide de tout pour moi, parler ou non, bouger ou non, m'occuper de lui ou non... Je dois lui obéir aveuglément, c'est ce que souhaite père... Mais, passé de vivant à « objet » n'est pas si facile.
Je versa alors une larme face à ce destin tragique et irrévocable.

Soudain, la voiture s'immobilisa. Le chauffeur d'une voix rauque m'ordonna.


_ Sortez.

Ce que je fis sans hésiter, une fois à l'extérieur de la voiture, une atmosphère morte et pesante m'oppressait et m'étouffais, je murmurais d'une voix tremblante.

_ Je ne suis plus chez les vivants...

La voiture redémarra et continua son chemin sans moi, et puis le silence... Pas de vent, pas d'oiseaux, et pour une académie, à l'extérieur... pas d'élèves.
J'avala ma salive et je n'avais que pour unique son, les battements accélérés de mon cœur.

Suis-je en enfer ? Certainement... Et.. je vais y entrer... Mes bagages sont déjà dans ma chambre... Vite !

Je dois vite trouver ma chambre... Au diable l'administration, je veux m'en fermer et ne plus bouger ! Je ne veux voir personne d'ici !!
J'ai peur ! Ici tout n'est que mort ! J'ai PEUR !! Je suis effrayé par cette ambiance et ce destin !!

Alors, je me suis mise à courir, affolé, j'ai traversé un vieux portail en fer forgé où il était inscrit « Bathory », j'ai passé la coure, complètement désertes d'élèves et de vie, et le pire dans tout ça, je me sentais observé, comme un loup qui observe une brebis avant de la dévorer...

Oui, dans ma course, je sentais un regard qui me glaçait le sang, comme dans mon enfance. « Ses » yeux étaient posés sur moi, « Il » me regardait déjà, « Il » était déjà au courant que j'étais arrivé...
Bon sang qu'ais-je fais ?? Qu'ais-je fais pour mériter cela ?

Puis j'ouvris une porte en bois massive que je refermai aussitôt derrière moi, je tombais à genoux, j'étais entré à l'intérieur du bâtiment, dans la gueule du loup ou l'enfer proprement dit.
A terre, je reprenais mon souffle de cette course effréné et j'essayais de calmer mon cœur et mon esprit.

Je sais qu' « il » sait que je suis là, mais... Je ne l'ais pas encore vu, peut-être... Qu'il ne veut pas me voir... Ou alors il attend que je vienne.
C'est ridicule ! Comment je peux rejoindre quelqu'un que je ne connais pas et que je ne connais même pas le nom.

Je frottais mes mains sur ma tête pour comprendre et réfléchir plus intelligemment.
Calme toi Lilith... Calme toi Lilith...

Peu à peu, mon cœur reprenait un battement à peu près normal et j'élargissais mon champ de vision, qui avait considérablement rétrécit à cause de ma « peur».
J'observais les lieux et je me suis mise debout.

Le hall d'entrée était très grand et conçu pour recevoir plein de gens, je me demande combien de gens ont franchis cette porte... et combien n'en sont jamais repartis.
Le bâtiment était incroyablement vieux et fait de pierre, ce n'était pas lumineux, oh que non, c'était sombre et lugubre, tapissé de beaucoup de rouge, d'ailleurs la moquette du hall est rouge... tout cela me rappelle le sang.

Combien de litres ont été versés dans cette funeste demeure ? Verserais-je le mien aussi ? Comme ma sœur ?
Non, je ne dois pas retourner dans ces idées noires, je dois être forte et courageuse...

Alors j'avança timidement, je quitta le hall pour le couloir à droite de moi, il était plutôt sinueux et les murs sont remplie de vieux portraits, fait en peinture, toutes les peintures avaient un énorme point commun, le regard des personnes qui posaient est.. Vide d'émotions et de sentiments.

Représente t-ils tous des membres de la famille Bathory ? Je l'ignore.

En continuant ma route et ma petite visite imprévue, je pourrais préciser que le lieu est assez moyenâgeux, dans le sens où les couloirs sont éclairés par des torches... et tout est couverts de poussière.
Ce qui m'étonne et qui m'effraie encore, c'est de n'avoir croisé personne.
Dois-je attendre la nuit pour « le » voire ?

C'est alors qu'entre deux tableaux, je tira un énorme rideau et avec surprise, je vis qu'à l'extérieur, la nuit est déjà tombée et est bien sombre.Pourtant quelle heure est-il ?

Je referma le rideau et je continua la recherche de ma chambre avec un air de plus en plus dépités, car, non seulement je vais passer deux ans de ma vie ici, à étudier, mais, si « il » décide de rester ici, je devrais rester ici aussi… Sauf si il me rend la liberté.
Non je dois resté neutre, si « il » n’a pas besoin de moi, je rentrerais chez moi, heureuse, et si « il » veut me garder à ses côtés, et bien, je dois être tout de même satisfaite de mon sort et être une parfaite "esclave"…

Après avoir traversé plusieurs couloirs remplie de tableau de plusieurs époques, je me suis retrouvé face à une impasse.
En effet, devant moi se présentais un mur de pierre, pas de porte, pas d’escalier, d’ailleurs, c’est le premier mur vierge que je constate... Étrange.
Tout le silence autour de moi ne m’aide pas, j’aimerais tellement trouver ma chambre… ou demander ma route.

Il ne me restait plus qu’à rebrousser chemin, mais avant de me retourner, mon sang se glaça et un frisson me parcouru, mes jambes ne m’obéissaient plus, mon cœur prit un rythme plus lent, comme pour cacher sa présence face à un prédateur.
« Il » était là, et j’étais pétrifié avant même de l’avoir dans mon champ de vision. J’avais si peur, que je n’osais me retourner et me retrouver face à « lui », croiser « son » regard est une chose que je dois à tout prix éviter…. C’est maintenant que j’affronte mon destin.
Combien de pourcentage ais-je de chance pour qu'il ne m'ait pas reconnu et passe son chemin ? En dix ans.. mon corps à changé, non ?

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Et l'ange rencontre le démon [Pv Luderik-sama] 830772sa
Luderik Amhlaïgh/Bathory

Luderik Amhlaïgh/Bathory

Messages : 563
Date d'arrivée : 20/06/2010
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Et l'ange rencontre le démon [Pv Luderik-sama] Vide
MessageSujet: Re: Et l'ange rencontre le démon [Pv Luderik-sama]   Et l'ange rencontre le démon [Pv Luderik-sama] EmptyMar 6 Juil - 0:30

Les pas de l'homme crissaient sous les graviers de l'allée derrière l'académie. La grande ombre noire se faufila à travers les quelques élèves encore présents dans les jardins, qui frissonnaient au passage furtif et trop rapide de cet être immortel. La silhouette encapuchonnée entra dans l'établissement par la double-porte vitrée qui se situait derrière, au niveau de la cour. Heureusement pour lui, le soleil était caché par de gros nuages noirs et il descendait vite au dessous de l'horizon. De plus, sa large veste le protégeait des quelques rayons qui perçaient les nuages. Inconsciemment, le vampire se détendit en entrant à l'intérieur de l'académie. Il n'avait jamais aimé le soleil. Enfin, en même temps, c'était logique. Mais le simple fait de penser aux brûlures lui glaçait le sang - ce qui avait quelque chose d'assez ironique, en soit. Luderik se remit à marcher sur les dalles de marbre blanc qui recouvrait le sol de toute l'école. Il ne faisait presque pas de bruit, réglant ses pas sur le silence de l'endroit. La dernière heure de cours de la journée allait bientôt se terminer et la paix serait bientôt remplacée par le chaos des voix jeunes et fatiguées des élèves qui finissaient enfin leur journée d'étude. Il devait se dépêcher de trouver un endroit calme pour ne pas être tenté de faire tout un massacre d'humains bien dodus et saignants. Rien que l'image du carnage lui mettait l'eau à la bouche...

Il traversa le hall et monta les escaliers jusqu'à l'étage. Une grande pièce au bout du couloir était complètement vide, dénuée de meubles et de vie. Les rideaux étaient toujours tirés et le noir était complet. Il entra dans cette pièce inutilisée et avec hésitation, ouvrit l'un des rideaux. Le soleil venait juste de plonger derrière l'horizon, ce qui lui permettait de ne pas brûler bêtement sous ses rayons. Il observa les personnes qui marchaient en contre bas. La sonnerie retentit, laissant tous les élèves, soulagés, sortir de classe. Il resta là pendant une bonne heure à observer les allées et venues sans que personne ne vienne le déranger - après tout, personne n'allait jusqu'au fond du couloir pour aller dans une pièce vide où des rumeurs circulaient comme quoi un fantôme y résidait. Les petites rumeurs de ce type le faisait bien rire, d'ailleurs. A croire que les gens n'évoluaient pas tant que ça, même au bout de mille ans... Toujours aussi superstitieux ! Sur ces pensées éternellement moqueuses et sadiques, le jeune Bathory repéra enfin la personne qu'il attendait : sa petite « protégée » qu'il avait choisie dix ans plus tôt. Toujours debout devant la fenêtre, il observa la vive personne courir le long de l'allée principale qui menait à l'académie. Elle semblait perdue, affolée, même à cette distance. Il l'observa courir un instant, un nouveau sourire sur ses lèvres roses. Il se souvenait encore de sa jeune sœur, à peine quinze ans plus tôt. Malheureusement pour elle, elle s'était enfuie ; et quand il l'avait retrouvée, elle avait été attaquée par une quelconque créature dont il ne chercha même pas à trouver l'origine. C'était bien dommage, mais c'était une erreur humaine : elle avait désobéi, et elle était morte. C'était bien ça la vie, la triste mort dont il ne connaîtrait jamais la souffrance. Le cœur heureux - enfin, s'il avait encore un cœur, en tout cas il était vraiment content - Luderik sortit de la salle avec entrain et arriva à la gauche des escaliers qui descendaient vers le hall au moment où sa proie se relevait en observant l'endroit où elle avait atterrit. Apparemment, elle trouvait l'endroit luxueux, d'après le regard qu'elle promenait autour d'elle. Caché dans l'ombre des lumières qui n'éclairaient pas très bien - va savoir pourquoi, l'architecte avait décidé de garder les vieilles torches ( même rénovées ) du genre moyenâgeux et donc de très mauvaise qualité d'éclairage - il l'observait avidement, se retenant de sauter par dessus la balustrade et lui arracher la gorge. Mais bon, il avait un minimum de civilité, et il l'avait choisie parmi l'une des familles de domestiques prévu à cet effet pour lui servir de repas. Ou d'encas. Selon ses envies. Hum, il adorait cette suprématie sur un être vivant et capable de penser. De se rebeller. Il se demandait jusqu'où elle pourrait bien aller... Enfin, il fallait juste qu'elle évite de s'enfuir. Ce serait bien stupide s'il lui arrivait la même chose qu'à sa sœur. Mais bon, ça, Lude savait comment l'en dissuader.

Il attendit encore. Le faux étudiant ne voulait pas se montrer maintenant, car il voulait une entrée plus spéciale. Pour une élève aussi spéciale. Enfin, la jeune humaine obliqua sur sa droite. Prudemment et en faisant le moins de bruit possible, notre héros descendit les escaliers et la suivit dans l'ombre des torches dans le couloir sinueux. Elle ne tarderait pas à se perdre, et à ce moment là, il pourrait aisément faire son petit effet. De plus, son style d'aujourd'hui allait très bien avec l'ensemble du bâtiment : il avait une chemise bouffante du style du XVIIIe siècle, et un pantalon noir en tissu brodé de motifs dorés et anciens. Une veste pourpre complétait le tout, elle aussi décorée avec beaucoup de finesse. Sa chemise bouffait aussi au bout des manches, qui ressortaient au bout de sa veste. Il avait toujours sur le bout de son nez ses lunettes à tendance hippie, mais celles-ci étaient noires, ce qui donnait un air loufoque à son style en gardant les tons de ses vêtements. Donc, il la suivait. Il se stoppa net, car sa frêle humaine venait de s'arrêter devant un des rideaux. Elle l'avait ouvert, puis refermé, remarquant avec elle que le jour était complètement tombé. Il sentait une énorme peur dans le couloir, et il se retint de rire à gorge déployée. Ah, ce que les humains étaient trouillards ! Des faibles. Finalement, il la vit repartir. Les tableaux la perturbaient également, d'après les regards qu'elle lançait aux pauvres hommes dessinés avec minutie. En la suivant, Lude examina le tableau d'une personne qu'il reconnut tout de suite : Farell. Son maître, son frère, son confident. Il resta un instant là, comme paumé, en transe, à observer le visage fermé et sans expression de son cher ami. Il posa un doigt sur sa bouche neutre, caressant son visage blanc et parfait. Qu'est-ce qu'il lui manquait ! La seule et unique personne qui pouvait lui manquer dans ce monde bientôt dominé par les Bathory. Avec un léger soupir, il se détourna du portrait et continua sa route. Il retrouva très vite sa jeune esclave, qui venait juste d'arriver devant un cul-de-sac. L'endroit parfait.

Luderik sortit de l'ombre. Il se posta au milieu du large couloir faiblement éclairé, lui donnant un air encore plus blafard et effrayant. La lumière des torches jouaient avec ses traits, cachant à moitié son sourire moqueur et sadique. Ses yeux étaient totalement cachés par ses lunettes rondes et noires, et ses mains étaient pour le moment dans son dos. Il avait une apparence de noble malicieux et hypocrite qui trouvait toujours ce qu'il voulait. Ou d'un enfant s'apprêtant à faire une bêtise. Les deux apparences se mêlaient étrangement pour former le vampire. Il observait le dos de ce qui serait son esclave jusqu'à ce qu'il ne veuille plus d'elle. Il vit le corps de sa victime se crisper, car elle avait comprit qu'il était là. Et que c'était bien son maître qui était derrière elle. S'imaginait-elle les tas de choses farfelues qu'il pourrait lui faire ? Sûrement. Son sourire s'agrandit, mais ne dévoilait pas encore ses belles dents blanches et aiguisées. D'une voix chantante et mielleuse où se mêlait une joie de vivre étonnante - surtout pour un vampire - il déclara :


- Voulez-vous que je vous aide à retrouver votre chemin, chère demoiselle ?
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