[~ Leiban Esthon, Professeur de Langues ~]

Invité **Invité**

¤ Nom ¤ : Esthon
¤ Prénom ¤ :Leiban
¤ Surnom ¤ : N'en a pas, à part grand frère mais une seule personne l'appelle comme ça.
¤ Age ¤ :24 ans
¤ Nationalité / Origines ¤ :Finlandaise
¤ Orientation sexuelle ¤ : Bi
¤ Métier ¤ :Professeur de langues

¤ Description Physique¤ : Atypique et surprenant. Presque d’une beauté féminine et féline. De ses contours finement dessinés, comme ses cils d’une longueur déraisonnable pour un homme et de ses lèvres d’un rose savoureux, notre angélique ne laisse pas indifférent et attire les regards des alentours. Yeux, précédés de sourcils longuement dessinés, et cheveux d’une coupe édentée, ornant ce visage pâle ne dépassant pas la nuque, s’accordent ensemble sur la couleur, mauve mêlant le rose dans sa danse pour en donner ce mélange personnel et tout aussi atypique que le physique de notre jeune adulte. Parfois rebelles, les mèches sont domptées par de fines barrettes discrètes. Sa taille le rend élancé mais nullement maigre pour la cause, il est certes mince mais sans que cela soit excessif. Souvent demandé pour devenir mannequin, cela vous situe pour sa taille et son physique. Les doigts Et tant qu’à être naturellement atypique, autant que le vestimentaire suive le cours des choses dans le même sens. Ainsi, les vêtements portés par cette poupée au masculin sont des vêtements particuliers dont les cols, bien qu’évasés, semblent souvent travaillés en plusieurs couches ou encore en plusieurs subtilités qui font du vêtement porté une intrigante observation. Les hauts sont très souvent longs ou alors en couches superposées dont l’une d’elle, souvent la première mise est longue descendant toujours presque en dessous des petites rondeurs musclées que possèdent Leiban. Le pantalon porté sera toujours un pantalon serrant de la taille aux chevilles car les chaussures qu’affectionne Leiban sont des bottines à boucles, telles des ceintures autour de la chaussure, montantes soit au dessus de la cheville soit mi mollet qu’il n’attache que jusqu’au cheville dans les deux cas, laissant le dessous ouvert avec le pantalon à l’intérieur. Il arrive aussi qu’il les enfile sans les attacher par pur flegmatisme. Mais jamais, entendons nous bien, lorsqu’il donne cours.

Une dernière particularité, puisque nous n’en sommes plus à ça près, est ce fameux et voyant tatouage réalisé à l’aube de l’adolescence, qui orne le flanc droit du cou et qui s’étend en partie sur l’épaule et la clavicule, toujours à droite. La couleur vous étonne-telle ? Pas tellement n’est ce pas ? Je vous comprends. Assemblage de courbes, de ronds et de point, ce tatouage représente la responsabilité prise envers cet état d’adulte qu’il a du acquérir avant l’âge. Certes, pour certaines personnes ce serait une marque d’irresponsabilité, mais par pour ce cher Leiban qui prend le temps de le regarder chaque matin et de se rappeler pour quelle raison il l’a fait.

¤ Description Psychologique ¤ : Finesse, délicatesse, souplesse, douceur, et leurs synonymes et homologues. Tout ceci caractérise Leiban, cet homme au physique surprenant. Un jeune homme à l’instinct protecteur depuis qu’il se considère bien plus comme un père qu’un frère pour sa petite sœur dont il s’occupe seul. Il n’a jamais été quelqu’un de téméraire et fonceur, qui agit sans réflexion et avec impulsivité. Le calme est une caractéristique bien présente, la douceur et la délicatesse se retrouvent dans le moindre de ces gestes. Il ne peut s’empêcher d’entrer physiquement en contact avec quelqu’un, la beauté l’interpelle et l’appelle au contact. La perversité n’est point mêlée à ces contacts. L’attente d’un retour non plus. Il peut caresser des cheveux parce qu’il les trouve magnifique, toucher une joue, des lèvres voire même des vêtements parce qu’il est attiré. Tout est question de beauté et de fascination. Cela peut se produire une fois, deux fois, discrètement, ouvertement, alors qu’il connait la personne, sans la connaitre. Le naturel est de mise, ce qui entraine une inconscience sur le coup de ce que cela peut entrainer comme réflexion. Par contre, selon la tête et l’expression de la personne, il comprendra l’obligation de s’excuser.

Ses pensées ne sont jamais tournées vers la rancune ou la vengeance. Leiban préfère régler les problèmes de manière adéquate et posée, essayer de voir la solution qui serait la plus bénéfique pour chaque parti ou pour lui seul quand cela le concerne personnellement. Il préfère cependant valoriser les privilèges pour sa petite sœur plutôt que pour lui. Elle passe et passera toujours avant lui car tel est pour lui la définition de l’amour qu’il lui porte. Il ne se néglige pas pour autant. Amoureux de la vie et de ce qu’elle peut nous réserver, il préfère s’aventurer dans celle-ci et en connaitre les facettes cachées et encore insoupçonnées. Cela entraine, dans une logique compréhensible, une envie de culture et d’approfondir la connaissance du monde et de ce qu’il recèle qu’il exprime parfois avec un pétillement enfantin. Ce n’est cependant pas tout. Leiban est d’une sincérité à toute épreuve. Rarement encombré d’arrières pensés, il dira ce qui lui semble judicieux d’être dit. Cela concerne principalement les compliments. Mais si selon sa perception des choses, il doit être direct et donner le fond de sa pensée, il le fera. Cependant, il ne cherche pas à semer le trouble auprès des personnes qui l’entourent. Quel intérêt cela a-t-il de chercher à perturber les autres ? Il n’en voit aucun.

Il y a bien sûr d’autres qualificatifs encore qui le correspondent : Serviabilité, gentillesse, sociabilité. Leiban a tout pour être parfait. Mais certaines terreurs le tiraillent parfois. Leiban a fait le deuil de ses parents, mais cela ne l’empêche pas de faire des cauchemars certaines nuits pris par d’étranges angoisses. Déterminer si cela concerne la perte de ses parents, la peur de ne pas être à la hauteur, de perdre sa sœur, il ne sait pas si cela concerne un point en particulier ou si tout le tiraille. Mais certaines nuits, le manque de sécurité le concernant dû à ce rôle de père qu’il s’est obligé à prendre pour permette à sa petite sœur de conserver un minimum le cocon familial le fait parfois se retrouver dans une détresse enfantine des peurs enfouies et maitrisées. Qui a dit que tout était toujours blanc ?

¤ Histoire ¤ : Une soirée d’août 2001. Ce jour là, tout bascula. Une vie simple et banale qui se termina en quelques minutes. En réalité, c’est quelque chose qui arrive souvent dans notre génération. Un accident qui fait basculer toute une vie. A croire que personne n’y réchappe. Leiban et sa petite sœur n’échappèrent pas à cette règle moderne. Cet appel qui vous dit qui vous venez de perdre en une fraction de seconde, à cause de quelqu’un d’autre, à cause de l’ivresse, une conduite excessive, ou tout autre raison inadmissible qui caractérisait ce monde. Peu importe dans quel pays on vit, les problèmes restaient les mêmes et les dangers identiques. C’est ainsi que cette nuit funeste, le téléphone raisonna dans la maison numéro 15 d’une certaine rue en Finlande. Un appel qui dura quelques secondes, un appel qui annonça que le petit bonheur tournait au cauchemar.

Mais commençons par le commencement. Un homme, une femme, une rencontre, un amour, un mariage. En résumé, c’était la suite logique de la rencontre entre le père et la mère de Leiban. Ils avaient vécu un coup de foudre. Ils s’étaient aimés, ils avaient vécus ensemble, il lui avait fait sa demande en mariage approuvée tant par la future épouse, que par les parents et les amis. Plusieurs années passèrent et une naissance arriva faisant le bonheur de tous. Lui. Un enfant qui fut attendu, choyé et aimé. Une vie merveilleuse pour un petit garçon qui fut ponctuée par l’arrivée 6 ans plus tard d’une petite demoiselle qui n’était autre que sa petite sœur. Comme tout garçon, il ne fut pas plus ravi que ça d’avoir une petite sœur. Mais malgré tout, il n’y avait pas d’autres difficultés que l’adaptation entre un frère et une sœur. Elle lui fit des coups bas, ils se disputèrent, s’aimèrent, se haïrent. Bref ils passèrent par tous les stades qui entrainaient la création d’une vie de famille mouvementée mais malgré tout heureuse et satisfaisante. Ils vécurent comme ça pendant 16 ans, profitant de la vie, faisant des voyages, se créant nombreux amis, sortant en famille, s’aimant mutuellement l’un l’autre. Et puis la fameuse nuit eut lieu.

Il était devant la télé profitant de l’absence de parents pour regarder celle-ci, Lin, sa petite sœur, endormie près de lui dans leur canapé. Il devait sortir avec des amis mais il y avait sa petite sœur, âgée de 10 ans, que ses parents lui avaient demandé pour une fois de garder. Il avait évidement accepté ayant toujours été quelqu’un de gentil et qui aimait quand même sa sœur malgré leurs nombreuses chamailleries d’enfants-adolescents. Un coup de téléphone auquel il décrocha rapidement pour ne pas réveiller sa petite sœur. Quelques paroles, un blanc, une angoisse, une impression d’enfermement, une impression d’irréalité. Un accident de voiture ? Pourquoi ? On ne sait pas ce qu’il s’est passé, on avait retrouvé la voiture retournée. Il ne réalisait pas. Il passa le reste de la nuit, éveillé, à regarder la télé. Ce n’est que le lendemain matin, lorsque sa sœur ouvrit les yeux, le faisant sortir de sa torpeur, qu’il comprit à quel point la vie allait changer. Et il avait raison. Le premier changement fut de faire le deuil…un deuil qu’il prit très longtemps à faire car, lui qui avait toujours pensé quand même à lui, s’oublia et oublia ses sentiments pour se focaliser sur sa petite sœur et uniquement sa petite sœur. Il dut lui expliquer. Comment expliquer ça à une enfant quand on ne n’arrivait même pas à l’accepter soi même, n’étant finalement pas plus adulte que ça.

« Lin…Papa et Maman…Et bien… Ils ne reviendront plus. »

« Pourquoi ? »

« Ils…Ils sont partis au ciel, près de grand-mère, tu te souviens que grand-mère est partie aussi ? Et bien ils sont avec elle. »

« Mais pourquoi ? »

« …. »

C’était impensable pour lui de lui dire la raison exacte, il fallut plusieurs jours, plusieurs reprises pour qu’il lui explique à cette enfant qui ne comprenait pas pourquoi ses parents n’étaient toujours pas là. Quand ce fut dit…il ne sait pas trop lequel des deux pleura le plus. C’était trop difficile de ne pas craquer, mais ce fut l’unique fois devant sa petite sœur. Il fut par la suite très présent pour elle s’occupant de tout. Fini les sorties, les détentes, et profiter que les parents fassent tout. Désormais c’était lui le parent, lui l’homme de la maison, et il se devait de faire en sorte que sa sœur ne manque de rien. Une chance que la maison appartenait à ses parents car ils purent rester dedans et continuer à vivre dans ce qui leur appartenait. Mais le deuil fut difficile à surmonter. Il fit tout pour que sa sœur ne manque de rien. Il continua ses études, tout en prenant un boulot aussi car ils avaient besoin d’argent. Ce fut difficile pendant plusieurs années avant que le rythme prit devienne routinier et que finalement leur vie leur semble de nouveau normale.

Un jour, un ami qui vivait en Angleterre et qui savait qu’il cherchait un boulot en temps que professeur lui indiqua qu’une académie avait des postes de professeur à pourvoir et qu’en plus, le personnel et les élèves vivaient dans cette académie. Donc ils pourraient aller vivre là bas sans aucun souci le permettant de bénéficier des privilèges de l’école de ne manquer de rien. Ils pourraient également être mêlés à différentes personnes. Mais ce n’était pas à lui de prendre entièrement la décision donc il en discuta avec sa sœur et ils prirent le temps d’y réfléchir et de voir les avantages et les inconvénients. Finalement ils se rendirent compte que ce serait bien pour eux de partir et c’est ce qu’ils firent.

Ils se retrouvèrent ainsi, l’un professeur et l’autre élève dans cette école où un secret rodait dont ils n’avaient aucune idée.

¤ Pseudo ¤ : Loli
¤ Age ¤ : 23
¤ Comment ça va ? ¤ : oh ben écoutez je vais en discuter avec moi même pour je vous dis quoi.
¤ Mais au fait, comment t'es tu retrouvé parmi nous ? ¤ : Je suis pas une admin par hasard...*hésite*
¤ Dis moi, tu n'aurais pas un commentaire à faire par hasard ? ¤ :Vous auriez du chocolat ?

[~ Leiban Esthon, Professeur de Langues ~]

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