Académie Bathory
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Demeure des Bathory, devenue Académie, qui accueille tant les humains, que les vampires...
 
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 Promenade [Leiban Esthon]

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Calypso Itakuma

Calypso Itakuma

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MessageSujet: Promenade [Leiban Esthon]   Promenade [Leiban Esthon] EmptyVen 14 Mai - 9:54

Il est difficile de concevoir un monde où le soleil se montre rarement, jouant avec les nuages épais. Et pourtant c’est ainsi que l’on décrit le ciel de l’université. Un environnement éclairé mais sombre à la fois. Une atmosphère particulière qui permet aux êtres de la nuit de vagabonder aussi bien de jour que de nuit. Il est évident qu’il est difficile de ne pas les remarquer, de ne pas s’apercevoir de cette aura qui émane d’eux, cette puissance et cette beauté combinées qui leur sont propres. Quand bien même un sous-humain ne se rendrait pas compte de ces différences, il conviendrait tout de même d’observer leur visage fin et pâle d’une blancheur immaculée bien que celle-ci soit la plupart du temps accompagnée d’apparitions blanchâtres et tranchantes pourfendant le rouge pur de leurs lèvres pulpeuses. Bien qu’il soit rare tout de même de voir un être pur se mêler à la masse et de mélanger à leur déjeuner ou diner selon l’heure de leur faim. Mais il y a quelque fois des exceptions à la règle, des vampires hors normes qui osent s’aventurer dans les bas fonds de la société des humains qu’ils considèrent comme des êtres à part entière et dont leur vie n’est pas dévouée à satisfaire leurs moindre caprices sanguinaires. C’est ainsi qu’il y a bien longtemps, un peu plus de 500 ans déjà, que la jeune femme à la peau halée fit la connaissance d’un homme ou plutôt d’une âme plus pure que le nom qu’il porte. Un ténébreux qui lui donna une nouvelle vie, une nouvelle existence. Cela fait plus de 50 ans qu’elle ne l’a pas vu et cela à grands regrets.

Malgré cette absence plutôt longue, la jeune femme ne subit pas les contre coups du temps et de sa malédiction. Ayant tout prévu son jeune maître lui envoi quelques fioles de sang une fois tous les 20 ans permettant à la jeune femme de vivre même si son corps est scientifiquement déclaré comme mort. Un homme attentionné malgré son rang et la fierté de sa race. Le temps est venu pour elle de prendre cet élixir de jouvence et de vie. Assise sur son lit, observant le ciel se voiler comme à son habitude, elle porte à ses lèvres le précieux liquide. Il coule le long de sa gorge, réveillant chaque nerf de son corps, chaque fibre de son être et lève en elle une fièvre assoiffée, désirant toujours plus. Mais les doses doivent être respectées, cela ne l’empêche pas non plus de se nourrir à une gorge humaine ou deux le soir tard alors que l’alcool afflue dans le sang. Ce n’est pas une partie de plaisir mais cela épanche sa soif bien qu’elle puisse se nourrir normalement. C’est d’ailleurs l’un des avantages à être infant, pouvoir vivre en communauté et se mêler aux autres sans éveiller quelconques soupçons provoquant rumeurs et chimères.

Lentement alors que le liquide rouge fait son effet, elle se lève et s’admire dans le miroir. Le narcissisme n’est pas dans ses gènes mais elle aime être belle et faire valoir ses atouts grâce à ses origines. Ses parfaites boucles brunes aux reflets pourpres tombent sur ses épaules en une cascade sans fin, transcendant la ligne de ses clavicules saillantes et son cou droit et bronzé. A l’aide d’un ustensile bien utile, servant à se nourrir pour les asiatiques aussi bien qu’à se coiffer pour qui sait s’en servir, d’un geste délicat elle entortille ses cheveux dans une danse presque grotesque dont le rendu semble être orchestré et parfaitement voulu. Quelques mèches tombent sur ses épaules, d’autres sur son visage, qu’elle ramène derrière ses oreilles. Nul besoin de maquillage lorsque l’on possède son visage, ses longs cils noirs habillent ses prunelles parsemées de losanges ocres approfondissant son regard. Sa bouche pulpeuse à souhait est semblable à un parfait bouton de rose rouge, affreuse tentation pour les mortels ainsi que les immortels. Jetant un bref coup d’œil à sa fenêtre, elle décide de sortir, se promener peut-être alors qu’une nouvelle fois sa camarade de chambre, sa tendre amie sombre dans les bras de Morphée.

Silencieusement elle s’habille, enfilant une robe noire mêlée à un corset aux lacets rouges, moulant sa poitrine, ne la couvrant pas totalement afin de laisser paraître ses formes tentatrices. Ses jambes sont recouvertes à moitié du tissu noir alors que sur ses épaules nues trônent un châle pourpre aux nuances noires, contraire de sa robe mais s’accordant à merveille avec celle-ci. De simples petites ballerines ornent ses fins petons complétant ainsi sa tenue sombre. Alors d’un pas léger, le sourire aux lèvres, la jeune infant traverse ce château perché, se rendant dans les jardins, ayant pour but de savourer ce temps ni chaud ni froid ainsi que de la magnifique vue offerte par l’université. Elle croisa quelques têtes nouvelles, des mordus mais pas d’infants. Etait-elle la seule à avoir cette particularité ? L’unique différence avec les autres êtres de nuit est qu’elle n’a pas été mordue pour être ce qu’elle est. Son sang est mêlé et elle arbore fièrement les avantages des deux races, bien qu’elle ne bénéficie pas de tous les inconvénients.

Traversant de nombreux couloirs, passant devant d’innombrables salles ou encore de pièces dont elle ne connait ni l’utilité ni le contenu. Franchissant alors une sorte de cour extérieure, elle débouche le souffle court dans cette beauté emplie de rouges. Un mur de fleurs, une beauté sans nom, sans description, tous les mots du monde ne pourraient décrire cet étendu de clarté et de pureté. Son châle glissa sur ses épaules tombant au sol. Elle ne fit aucun geste pour le rattraper, trop émerveillée par ce qui l’entoure. Son regard ne cessa de dériver d’une rose à une autre, ne sachant pas sur laquelle se poser. Ses genoux, dans un geste presque automatique, se plièrent sur eux-mêmes, la plaçant ainsi au niveau du magnifique rose pourpre. Elle tendit délicatement sa main vers elle et s’y piqua. Une perle de sang fit son apparition sur le bout de son doigt et elle resta accroupie à observer les nuances du ciel se refléter dans son liquide vital.
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MessageSujet: Re: Promenade [Leiban Esthon]   Promenade [Leiban Esthon] EmptySam 15 Mai - 15:01

Quelle journée. Il avait vraiment passé une journée difficile aujourd’hui. Pas spécialement parce qu’il avait eu des difficultés durant la journée. Mais simplement parce que sa nuit n’avait pas été bonne du tout. Il s’était réveillé en pleine nuit, un bon cauchemar bien sombre. Du coup, lui qui n’allait déjà pas dormir tôt, là il n’avait quasiment pas dormi le reste de la nuit. Il n’était jamais bien après un cauchemar et il n’avait pas voulu réveiller Killian, malgré que ce soit un ami proche, il avait lui aussi une longue journée comme tout le monde le lendemain donc il ne voulait pas l’impliquer là dedans. Pourquoi faire ? De toute façon, il n’y avait rien à faire. Il devait attendre que ses angoisses passent. Mais en attendant, la journée avait été très difficile parce que quand il passait une nuit blanche, il avait tendance à commettre quelques oublis…comme par exemple ce dont il avait besoin pour faire ses cours. Du coup, il avait du adapter et modifier son programme. Certes, il n’était pas le genre de prof carré qui respectait toujours son programme et il faisait souvent des détours, mais quand il n’avait pas dormi de la nuit, il préférait suivre son petit programme pour être sûr de faire un cours un minimum intéressant. Là il était totalement parti dans tous les sens et au final, il avait fait rire ses élèves plus qu’autre chose. Bon en soi, c’était agréable des cours détendant où le cours n’était pas si sérieux qu’on ne voudrait. Mais quand il en avait plusieurs à gérer sur une journée, il ne pouvait pas se permettre de faire que ça. Enfin, il avait quand même réussi à tenir sa journée et à faire en sorte que ses élèves apprennent un minimum de choses. Mais bon la journée était désormais finie. Il venait de terminer son dernier cours. Il était en train de ranger ses affaires et il allait pouvoir aller s’assoir quelque part tranquillement et profiter un peu du silence avant le repas. Il aimait bien ce moment entre la fin de sa journée de travail et le moment où le repas du soir était disponible. Il prenait un temps pour lui. Parfois il retrouvait sa sœur ou Killian. Parfois la Douce Calypso aussi ou alors ce cher Clarence. Il y avait aussi cette charmante Nozomi Jolie avec qui il se plaisait à discuter en fin de cours. Mais là il n’avait eu ni sa douce Calypso, ni Nozomi Jolie à son dernier cours. Donc il rangeait ses cours et embarqua sa petite valise sous le bras pour partir à son tour de la salle, éteignant la lumière.

Il ne savait pas trop où il allait aller se détendre. Peut-être bien auprès de ces fleurs qu’il affectionnait tant. Les roses. Il aimait vraiment beaucoup ces fleurs et il se sentait bien dans la roseraie en leur compagnie. De plus, c’était un superbe endroit vraiment bien entretenu. Il allait sûrement aller lire un peu là bas, ça lui ferait le plus grand bien, ça le détendrait. Donc il s’y rendit tranquillement, saluant les personnes qu’il connaissait au passage. Le chemin pour s’y rendre était un vrai plaisir. Après tout cette demeure était magnifique et lui se plaisait à l’observer, la regarder, la contempler. Il adorait ça. Et puis cette maison en valait vraiment la peine après tout. Elle était tellement âgée qu’elle recelait des vestiges d’une époque totalement dépassée et pourtant qui méritait d’être observée et contemplée. Il se retrouva plus vite que prévu à la roseraie. Regarder la demeure le faisait errer et il lui arrivait souvent de se perdre tellement l’avancée se faisait sans qu’il prenne conscience de jusqu’où il allait. Mais là il fit le trajet presque automatiquement et se retrouva dans cet endroit somptueux qu’il dévorait à chaque fois des yeux. Cependant quelqu’un était présent, contrairement à d’habitude quand il venait. Il ne l’avait pas vue tout de suite parce que ce palace de rose le submergeait toujours par sa beauté et son envoutement. Mais la rose différente des autres et pourtant bien présente ne le laissait pas indifférent. Un magnifique et doux sourire s’improvisa sur ses lèvres… Elle était belle parmi ces roses. Elle était une fleur elle aussi. Au parfum enivrant et à la douceur déroutante. Il s’approcha doucement d’elle et ramassa son étole tombée par terre qu’il remit délicatement sur ses épaules y déposant discrètement un baiser avant sur cette peau pâle.



« Alors c’est ici que tu es ma Douce.»


Il était toujours dans son dos. Il n’y avait personne ici et pour une fois il pouvait se permettre un rapprochement direct sans avoir peur qu’on les remarque. Ils étaient seuls dans cette roseraie et ne risquaient sûrement pas d’être dérangé avant un moment. Ca devenait difficile pour lui de ne pas pouvoir la câliner et laisser son côté tactile agir à sa guise au fur et à mesure qu’ils passaient du temps ensemble. Il la regarda et remarqua qu’elle s’était blessée.

« Oh mais tu saignes ! »


Il s’écarta un peu et prit son doigt qu’il mit doucement en bouche avant de le sucer doucement pour arrêter le sang de couler. Il le fit un peu avant de prendre un mouchoir dans sa poche et d’entourer le doigt doucement et délicatement avec. Il sourit alors doucement et regarda sa douce amie avant de venir caresser délicatement sa joue.

« Je suis content de te voir. »



Dernière édition par Leiban Esthon le Sam 15 Mai - 15:47, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Promenade [Leiban Esthon]   Promenade [Leiban Esthon] EmptySam 15 Mai - 15:32

Il est difficile de se connecter à la réalité lorsque l’on est en présence de choses qui sortent de l’ordinaire, dont la beauté déploie des barrières infranchissables en retour. Ainsi donc, dans ses tumultueuses pensées, la jeune femme se laisser bercer, se plaisant à imaginer un monde remplis de ces fleurs. Un endroit imaginaire où les problèmes n’existent pas, où la cruauté n’a pas de place… un monde qui bien évidemment n’est que chimère et pure fantaisie. Alors qu’elle observait toujours son sang sur son doigt, elle n’entendit pas son charmant compagnon de nuit arrivait derrière elle. Elle ne se rendit compte de sa présence que lorsque celui-ci déposa un délicat baiser sur son épaule nue. Un frisson traversa son échine, remontant du bas de son dos à la terminaison sensible de sa nuque tentatrice. Puis cette sublime sensation fut stoppée par un tissu, le sien, placé délicatement sur le haut de son corps. C’était bien plus qu’un gentleman, un homme dont la beauté de cœur n’a pas d’égal dans ce monde. Elle se releva alors que, prévenant et attentionné comme l’était Leiban, il prit sa main dans la sienne et entreprit de lécher avec tendresse la petite plaie sur le bout de son fin doigt. Elle frissonna à nouveau, plissant les yeux, ne sachant que trop bien que les terminaisons tactiles de ses mains étaient l’un des endroits les plus sensibles du corps humain bien que celle-ci ne l’était pas vraiment. Ses mains étaient chaudes et grandes, lui rappelant diverses situations dans lesquelles elle s’était retrouvée avec lui. A l’afflux de ses pensées ses joues, nacrées habituellement, prirent une teinte rosée, se mêlant merveilleusement avec sa tenue de fin de journée. Alors, lorsque le jeune professeur eut fini de bander son doigt avec un pansement de fortune, un délicieux sourit vint se peindre sur son visage.

Elle ne le voyait que peu en ce moment. Des petits rendez-vous après les cours, quelques baisers échangés dans le noir, des frôlements de mains troublants, mais pas une nuit ensemble depuis quelques temps. Il était occupé avec son devoir de professeur et elle avec ses taches d’élève. De plus il était difficile de se rendre dans l’une des chambres des deux amants sachant que l’une comme l’autre étaient occupée par soit son amie Nozomi ou le colocataire de Leiban, un mordu si le flair de la jeune princesse ne l’avait pas trompé. Elle l’observa une nouvelle fois et remarqua qu’il possédait encore sa valise de cours. Ainsi donc il avait enfin terminé sa journée de dur labeur et profitait du lapse de temps entre les fins de cours et le début de repas pour s’aventurer, tout comme elle, dans les magnifiques labyrinthes de ce château. Le bonheur de le revoir combla son cœur et elle se mordit les lèvres le dévorant innocemment de ses prunelles ocres et pourpres. Jetant un bref regard aux alentours, elle s’assura qu’il n’y avait personne pour les épier ou pour les surprendre. Alors dans un glissement subtil de jambes, après bien sur s’être redressée et mise face à lui, elle se mit sur la pointe des pieds et déposa un papillonneux baiser sur sa bouche. Elle aurait tellement aimé prolonger ce présent, se lover dans ses bras, sentir sa douce chaleur et sa vie battre sous son corps, mais il y avait toujours un risque. Ils n’étaient pas les seuls à apprécier de tels lieux comme la roseraie.
Tout en baissant les yeux, elle contempla son doigt et rit un bref instant. S’il savait qu’elle était déjà guérie et qu’il ne restait aucune trace de l’épine de la rose sur sa main, que penserait-il d’elle ? La rejetterait-il ? Elle chassa ses pensées mentalement et se concentra sur lui et rien d’autre. Alors avec un merveilleux sourire elle le remercia tout en relevant son doigt vers lui. D’un geste discret elle fit glisser, à l’aide de son autre main, quelque uns des ses doigts dans les siens, subtile caresse accompagnée d’un mordillement de lèvres.

-« Enfin seuls … Cela m’avait tellement manqué … »

Une relation élève/professeur était bien évidemment interdite dans un tel endroit mais elle n’avait pu lui résister bien qu’elle fut également complice de la séduction. Et depuis cette secrète liaison leur avait été bénéfique à tous les deux, emportant amours et confidences. Car avant même d’être des amants, ils sont avant tout des confidents intimes, se racontant leurs journées, leurs malheurs, leurs soucies ou mêmes les choses les plus simples de la vie courante. L’entendre rire était l’une des plus grandes joies de la jeune femme. C’était un homme simple et tellement bon qu’elle croyait bien souvent que leur rapprochement n’était qu’une illusoire idée de son cerveau fertile. Mais lorsqu’il la touchait, qu’il la caressait tendrement, elle revenait à la réalité et comprenait qu’elle avait besoin de lui tout en autant qu’il avait besoin d’elle. Plantant ses iris dans les siennes, elle soupira de contentement.

-« As-tu passé une bonne journée professeur ? »
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MessageSujet: Re: Promenade [Leiban Esthon]   Promenade [Leiban Esthon] EmptySam 15 Mai - 15:46

Il avait été sincère. Il était vraiment content de la revoir. Après tout elle était très importante pour lui. Ce n'était pas une relation amoureuse comme on aurait pu le croire. C'était une relation de confidents intimes et d'amants proches. Bien sûr ce n'était pas du tout du profit. Il tenait énormément à elle et avait des sentiments sincères et profonds la concernant. Cette relation était vraiment bénéfique pour lui car elle lui apportait beaucoup et il ressentait le besoin de la voir aussi régulièrement que possible pour pouvoir sentir la chaleur de son corps et la douceur de ses gestes. De plus, parler avec elle lui faisait du bien. Elle avait l'oreille patiente et ouverte et il pouvait se dire beaucoup de choses. Ils se parlaient à coeur ouvert et sans retenue. C'était vraiment très appréciable. Il devait reconnaitre également que c'était une superbe jeune fille. Vraiment belle et envoutante. Et puis elle avait l'art de le faire craquer et de l'entrainer dans les méandres d'un plaisir certain et partagé. Elle était douée pour ça...elle lui offrait un désir et une envie qu'il n'avait encore jamais vraiment ressenti jusqu'ici. Il savait que cela pouvait paraitre pervers. Mais ce n'était pas du tout ça. Malgré le caractère, en apparence, malsain de leur relation, elle ne l'était pas tant que ça. Elle était majeure, mâture et tout à fait consciente de ce qu'elle faisait, et lui était très attaché à elle et il ne lui ferait jamais de mal. Au départ, il n'avait jamais imaginé que ça finirait comme ça. Ce n'était nullement prévu. Il s'était rapproché d'elle par des concours de circonstances et une attirance petit à petit plus forte au fur et à mesure qu'ils se parlaient. Elle était une fille extraordinaire et ne pas craquer aurait été un miracle. Il le savait. Concrètement il aurait du se retenir, il aurait du être plus un prof qu'un homme face à elle. Mais il n'en restait pas moins un humain qui avait besoin de se sentir proche et intime avec quelqu'un. Et elle avait été là et lui avait énormément plu sur beaucoup de points. Elle lui manquait beaucoup quand il restait un moment sans la voir et pour le moment malheureusement ils ne faisaient que se croiser et n'avaient pas encore su se retrouver pour une nuit ou un moment long ensemble. Cela lui manquait. Ces nuits qui étaient presque blanches vu tout ce qu'ils se disaient et faisaient. Il espérait qu’il ne devrait plus attendre encore longtemps pour remettre ça. Il avait besoin de ces moments, il lui faisait le plus grand bien et c’était un plaisir immense que d’être avec elle. Tout comme maintenant, le simple fait de la voir ici était comme un rayon de soleil de la brume. Elle lui apportait vraiment un bien être qui lui manquait.

Il sourit tendrement de son magnifique sourire doux lorsque les lèvres de la jeune fille se collèrent délicatement et brièvement aux siennes. C’était tellement doux et agréable. Il aurait voulu l’attirer tout contre lui, laisser glisser sa main dans ses cheveux et l’embrasser davantage dans un baiser savoureux et délicatement passionné. Mais tout comme elle il savait bien qu’ils ne pouvaient pas faire tout ce qu’ils voulaient dans un lieu comme celui-ci. Tout le monde pouvait débarquer et les surprendre. Mais pourtant il avait vraiment beaucoup de difficultés à rester éloigné d’elle. C’était vraiment de plus en plus dur. Il était devenu tellement proche d’elle tant psychologiquement que physiquement. De nature tactile de base, c’était vraiment difficile de rester éloigner d’elle. Il serra délicatement les doigts subtils et sinueux à travers les siens.


« Toi aussi, tu m’as énormément manqué… »


]Il la laissa plonger son regard dans le sien. Il la regardait, l’observant comme on observe une personne magnifique qu’on redécouvre alors qu’on la connait tellement. Mais il ne pouvait pas s’en empêcher. La regarder était un plaisir pour les yeux et, au vu des sentiments qu’il avait pour elle, le plaisir était exacerbé. Il ne put retenir sa main de venir caresser délicatement et tendrement à nouveau sa joue du bout des doigts. Il n’était pas assez prudent et ne regardait même pas s’il y avait quelqu’un qui s’approchait ou pas. Il n’avait d’yeux que pour elle en ce moment et ne voulait se préoccuper que d’elle. Il sourit davantage.

« Ne m’appelle pas comme ça. Tu sais que je préfère que tu m’appelles par mon prénom. Je ne suis plus un professeur quand on est ensemble. »

Il laissa sa main s’enfuir doucement dans ses cheveux doux et soignés laissant ses doigts glisser dans cette longueur avant d’enfoncer plus sa main pour venir la poser à l’arrière de sa tête avant de l’attirer contre ses lèvres avec cette douceur qui ne le quitte jamais. Il frôla doucement ses lèvres des siennes.

« Excuse moi…mais tu m’as tellement manqué que je ne peux me contenter qu’un simple baiser passager. » Il sourit doucement. « Je ne suis pas sérieux je sais. »

Et il laissa son envie le prendre embrassant doucement et délicatement la jeune fille, même femme, qui se trouvait devant lui. Il tenait toujours ses doigts entrelacés aux siens sans pour autant l’attirer tout contre lui mais par contre leurs lèvres étaient celées pour un moment indéterminé les unes aux autres dans un passionnant échange. Sa main dans ses cheveux la maintenait toujours pour que l’échange continue. Il en avait tellement envie et il savait que c’était réciproque. Au diable la précaution, à cette heure, il aurait sûrement la chance de rester seul. Il fit alors durer doucement ce baiser envoutant et prenant. Les lèvres jumelles étaient douces, somptueuses et le goût de celle-ci lui plaisait à en perdre la tête tout comme cette langue taquine avec laquelle il s’accordait à merveille pour réaliser un ballet magnifique et inépuisable. Mais malheureusement comme pour tout ce qui était beau et agréable, il y avait une fin. Il aurait bien continué inlassablement mais il s’obligea à arrêter replongeant son regard dans le sien gardant encore un peu ses lèvres tout près des siennes. Puis il sourit doucement et tendrement.

« Tes lèvres sont toujours un délice somptueux. »


Il s’écarta alors doucement un peu pour se reprendre et ne pas succomber totalement. De plus, ils ne s’étaient plus parlés depuis un moment et ils avaient sûrement des choses à se dire. Il n’y avait pas que le physique entre eux et il comptait honorer cette relation au mieux. Donc il était maintenant venu le temps des mots et non des actes. Il devait être un minimum raisonnable. C’était comme ça, et pas autrement.

« Ma journée fut difficile et longue. Je suis quelque peu fatigué. Et toi ma Douce ? »
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MessageSujet: Re: Promenade [Leiban Esthon]   Promenade [Leiban Esthon] EmptySam 15 Mai - 15:49

Pas un seul instant elle ne se douta de ce qui allait se passer. La tendre main de son amant avait prit délicatement place dans ses cheveux, caressant l’arrière de sa tête avec amour et affection. Il était, comme à son habitude, aussi doux comme agneaux qu’elle s’empêchait de dévorer car malgré les apparences elle était bien un loup caché dans une bergerie. Leurs doigts entrelacés se rapprochèrent tandis qu’il parlait. Le monde semblait s’arrêter autour d’eux comme à chaque fois qu’ils se retrouvaient seuls. Le char d’Apollon dans le ciel était stoppé dans sa course, ralentissant le soleil et l’approche de l’astre lunaire. Elle n’avait d’yeux que pour lui et son esprit était concentré sur ses mots et sur sa bouche qui semblait se rapprocher de plus en plus de la sienne. Lorsque celles-ci entrèrent en contact, elle poussa un soupir de satisfaction. Un nouveau frisson parcourra son dos et pressa son corps de venir se blottir contre le sien. Mais elle n’en fit rien, sachant que cette étreinte sensuelle suffisait pour le moment à satisfaire leur besoin. Calypso n’aurait pour rien au monde arrêter ce baiser, voulant goûter indéfiniment le bouton sucré de son terrible compagnon, ne cessant de jouer avec sa langue jumelle l’entrainant dans une danse sans fin mêlant sensualité et désir. Quand il donna fin à leur étreinte éphémère elle resta un instant les yeux clos, ne voulant se séparer du contact encore présent de sa bouche sur la sienne. Effectivement ils n’étaient pas sérieux et cette liaison dangereuse pourrait un jour se retourner contre eux. Malheureusement pour le moment, ce tendre baiser avait réveillé en la jeune fille plus qu’un désir physique, un désir sanguinaire. Furtivement elle passa une main sur ses lèvres, geste qui la calma un peu comme pour la ramener à la réalité.

Il ne lui donna pas le temps de répondre à son délicieux compliment. Il s’éloigna d’elle brisant la sphère intime qu’ils venaient de créer. Ses prunelles cherchèrent les siennes cherchant à comprendre le pourquoi de cet éloignement et elle comprit bien évidemment qu’il préférait éviter tout trop plein de désir et désirait simplement parler avec elle. Un sourire se peint alors sur son fin visage et illumina ses yeux. Mais la tentation est un terrible péché auquel la jeune femme avait du mal à résister surtout s’il s’agissait de son charmant professeur. Alors elle se rapprocha à nouveau, replaçant la distante anciennement brisée. Elle se retiendrait de ne pas l’embrasser mais s’empêcher de ne pas le toucher était une chose qu’elle ne pouvait envisager. Elle glissa à nouveau ses doigts dans les siens et lui sourit, une pointe de malice dans le regard.

Ainsi donc il avait passé une journée difficile. A en juger par ses traits tirés et ses cernes naissantes il ne devait pas avoir bien dormi la nuit précédente. Le connaissant bien elle savait également que sa forme physique influençait sur son travail et se faisait ressentir sur ses leçons. Contrairement aux membres de sa classe, elle était une élève assidue, pratiquant plusieurs langues et dialectes, elle aimait le voir expliquer ce qu’elle connaissait déjà. L’avantage de l’âge. Pourtant elle ne s’était jamais ennuyée à ses cours et lui avait toujours montré un profond respect. Malheureusement elle se devait de jouer un certain rôle. Cela aurait éveillé des soupçons si elle avait pu, sans soucis, rendre tous les devoirs donnés sans la moindre faute présentant en plus un langage complémentaire que l’on ne peut posséder que lorsque l’on a pratiqué la langue plusieurs années d’affilées. Elle n’aimait pas le lui cacher mais lui dévoiler sa véritable nature serait lui faire du mal et le punir à jamais, ce qu’elle ne souhaitait pas. Alors avec une moue contrariée, elle joua son rôle de bonne élève avec quelques lacunes.

-« La mienne fut chargée et je dois dire que ta dissertation en espagnol me donne du fil à retordre. J’ai du mal avec l’introduction alors que mon développement est déjà tout préparé. »

Elle serra un peu plus sa main et réajusta son châle sur ses épaules. Si elle l’avait pu elle lui aurait tout dévoilé mais le prix à payer était bien trop élevé.

-« Puis, en ce qui concerne Nozomi-Chan, j’ai l’impression qu’elle va mal et j’aimerais tellement qu’elle m’en parle mais j’ai peur de la brusquer ou qu’elle se renferme. »

Depuis quelques temps la jeune camarade de chambre de Calypso avait effectivement un comportement bizarre. Cachant son cou, devenant de plus en plus pâle. La jeune femme ne pouvait se douter que sa jeune amie était victime d’un odieux chantage proféré par une proche à elle, Sybiline. Elle baissa le menton, signe d’incompréhension qu’en soudain elle entendit non loin d’eux des pas. Son regard balaya l’horizon, cherchant une petite parcelle de vie qui oserait déranger la quiétude de leur retrouvaille. Quelques voix s’élevèrent à travers les buissons et son sang ne fit qu’un tour. Serrant plus fort la main de Leiban elle l’entraina vers un coin reculé de la roseraie, où ils pourraient être tranquilles et à l’abri des regards indiscrets. Cette petite cachette se trouvait à la périphérie du jardin, possédant un banc et étant entouré d’un magnifique et dense rosier confectionnant un cercle presque fermé autour du banc en bois. Sans prendre le temps d’analyser la situation, elle arriva donc dans ce lieu reculé, suivi de son amant et souffla.

-« Ici nous serons tranquilles. »

Ce qu’elle n’avait pas prévu, était le contre coup de la petite course qui avait entrainé le corps de l’homme maintenant contre le sien. Un rouge sang se dessina sur ses paumettes, signe inévitable de gène mais de contentement car il était enfin à elle pour le moment. Se rappelant du précédent sujet de conversation, elle en déduit que l’heure n’était pas aux caresses malgré son intense envie de le dévorer et de ne faire qu’un avec lui. Elle se recula donc, ne lâchant pas ses doigts pour autant et lui sourit timidement.

« Pa …. Pardon… »
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MessageSujet: Re: Promenade [Leiban Esthon]   Promenade [Leiban Esthon] EmptySam 15 Mai - 16:35

Il ne put s'empêcher de sourire et d'apprécier qu'elle revienne vers lui. Il ne s'était pas écarté pour qu'elle revienne. Il s'était écarté pour lui ne pas succomber mais au fond, l'avoir près de lui était un grand bonheur et un grand plaisir. Il serra donc doucement de nouveau ses doigts aux siens et plongea son regard dans le sien. Ils n’arrivaient pas à être loin de l’autre quand ils étaient ensemble au même endroit. Pourtant ils le faisaient, au cours par exemple. Il redevenait un professeur et elle une élève. Mais généralement, ce n’était pas elle qu’il regardait le plus. Il n’y avait personne qui regardait constamment de toute manière, il balayait les personnes présentes du regard, rendait son cours actif faisant participer tout le monde. Et puis il ne valait mieux pas qu’il se fixe sur elle. Il était un professeur très sérieux et elle une élève assidue, mais leur désir parfois les dépassait et il l’avait déjà remarqué à plusieurs reprises. Ce n’était pas qu’ils étaient envahis d’une certaine perversité. C’était simplement qu’ils avaient créé une attirance mutuelle assez forte entre eux deux et il devenait de plus en plus difficile d’y résister. Ils n’arrivaient pas à faire autrement. Ils avaient besoin de se toucher, de se sentir, d’être l’un contre l’autre et de partager cette intimité tactile voire charnelle. Ca ne les empêchait pas de parler ou de partager cette confidentialité de sentiments et de secrets. Mais leur rapprochement corporel était comme un besoin irrésistible qu’ils désiraient tous deux assouvir rapidement. Effectivement, ça lui avait couté de s’éloigner d’elle, mais ce fut de courte durée car elle revint ensuite et du coup il peut assouvir cette nouvelle envie de contact. Elle avait la peau tellement douce. C’était une tellement belle femme. Et puis il aimait beaucoup de choses en elle. Elle avait une maturité étonnante pour une jeune fille de son âge. Ca en rajoutait aussi et cette émancipation lui permet de ne pas ressentir pleinement cette différence d’âge professeur/élève. Il ne culpabilisait pas de cette relation, il ne l’avait jamais forcée, mais il savait que ce ne serait pas bien vu dans l’école, surtout qu’ils ne sortaient pas ensemble et qu’ils ne comptaient pas être un couple non plus. C’était plus particulier et plus prenant également dans un sens.

C’était l’un contre l’autre qu’ils reprirent la conversation. Ainsi elle lui parla d’une journée apparemment fort chargée et d’une difficulté à réaliser l’introduction d’un de ses devoirs qu’il avait demandé de faire. Il leur demandait parfois des gros travaux, parfois des plus petits, parfois il ne demandait rien mais il prévenait qu’il y aurait un travail de groupe à faire le jour même. Il variait. Il trouvait ça beaucoup plus intéressant que de toujours rester figé et fixe dans une trame cours-devoirs. Ce n’était pas sa façon de faire. Mais cette fois ci c’était le cas. Il sourit doucement, c’était mignon qu’elle lui dise ça de cette façon avec cette moue mécontente. C’est vrai qu’il était parfois exigeant et que ses travaux n’étaient pas toujours faciles. Et parfois simplement il arrivait qu’on cale et qu’on est quelques petites difficultés sur certains points, particulièrement dans la rédaction. De plus c’était dans une langue étrangère qu’ils apprenaient donc la difficulté était rehaussée. Cependant, Calypso était une bonne élève et elle semblait douée pour les langues donc il ne s’étonnerait pas qu’elle finisse par y arriver. Il allait lui répondre après l’avoir regardée remettre son châle et ayant répondu à l’étreinte plus forte de sa main cependant, sa douce amie entama un autre sujet d’une personne qui lui tenait également à cœur, bien que très différemment de sa chère Calypso. Il fut surpris d’apprendre qu’elle n’allait pas bien, il ne l’avait pas vue aujourd’hui et il avait l’impression qu’ils ne s’étaient plus parlés depuis un petit moment maintenant.


« Si tu veux, je pourrais aller lui parler. Je ne dis pas que j’arriverai à quelque chose mais je peux toujours essayer si tu as peur qu’elle n’aille pas bien. »

Puis du bruit se fit entendre et il comprit tout comme sa douce amie que d’autres personnes venaient à la roseraie. Leur petit moment allait s’achever ce qui était bien ennuyeux pour une fois qu’il voyait Calypso. Mais finalement ce ne fut pas le cas car elle vint serrer doucement mais fermement sa main, étreinte à laquelle il répondit, pour l’entrainer dans un endroit qu’il ne connaissait pas dans la roseraie pas loin du jardin. C’était un endroit reculé, assez petit et discret. Il n’y avait effectivement pas beaucoup de chance que quelqu’un vienne encore les déranger. Il fallait connaitre cet endroit et lui-même n’y était jamais venu. Il observa un peu l’endroit avant de revenir à sa douce amie. Il lui sourit doucement aux paroles. Il remarqua rapidement qu’elle avait quelques petites rougeurs naissantes sur les joues. Elle l’avait entrainé rapidement et effectivement ils avaient un peu couru. Il respirait un peu plus vite mais pas beaucoup et il la regarda s’écarter de lui. Elle était quand même très mignonne et charmante. Il savait bien qu’ils avaient commencé à parler mais vu qu’ils étaient seuls et qu’il y avait moins de risque, il avait envie d’être plus proche d’elle. Donc il l’attira de nouveau à lui doucement tirant délicatement sur la main qu’il tenait dans la sienne et il passera son autre bras libre autour de sa taille doucement.

« Tu as dit que nous serions tranquille, nous n’avons pas besoin d’être éloignés. » Il déposa un baiser sur ses lèvres avant de demander « Veux tu que nous revenions sur Nozomi ou ta dissertation ? Je ne voudrais pas que tu gardes ces inquiétudes pour toi. »

Il vint caresser doucement sa joue du bout des doigts. Il avait envie de l’embrasser de nouveau mais il était surtout préoccupé par elle et sa personne. Et il ne voulait pas qu’elle garde des choses douloureuses ou inquiétantes pour elle. Après tout il était là pour qu’elle lui dise ce qu’elle avait sur le cœur ou les pensées qui la traversaient et qu’elle voulait partager avec quelqu’un. Il ne voulait surtout pas qu’elle se retienne à cause de leur désir mutuel, très tentant. Il caressa ensuite ses cheveux doucement. Malgré tout, son côté tactile l’empêchait de retenir certaines attentions qu’il voulait lui offrir. Mais il tiendrait bon, il le devait pour elle et pour ne pas lui faire cette insulte de lui sauter dessus tel un homme pervers qu’il le voulait pas être.

« Si tu veux on peut travailler l’introduction de ta dissertation ensemble ? »
Il lui fit un beau sourire comme toujours avant d’ajouter « C’est comme tu veux ma Douce. »

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Calypso Itakuma

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MessageSujet: Re: Promenade [Leiban Esthon]   Promenade [Leiban Esthon] EmptyDim 20 Juin - 23:03

    Elle l’avait entrainée afin de pouvoir profiter des rares moments passées ensembles. Il n’y avait pas si longtemps, lorsque, semblait-il, les professeurs étaient moins surchargés ils pouvaient de voir et s’apprécier mutuellement. Partager de doux instants l’un avec l’autre et cela semblait être le plus grand bonheur au monde. Lorsqu’ils étaient réunis, plus rien ne comptait en dehors de leur plénitude et de la sensualité que représentait leur union. Mais depuis 1 semaine, ils ne s’étaient que croisés, qu’entre vus ou à peine touchés. De plus un élément perturbateur était venu s’amarrer au tableau ; le directeur de cette immense académie était entré dans la vie de la jeune femme et ce plaisir mortel et dangereux occupait une grande partie de son temps hors horaires de cours. Mais elle n’en délaissait pas moins son jeune professeur, son tendre amant avec qui elle partageait plus que de simples contacts intimes. Mais elle se devait de profiter de leur rencontre nocturne et maintenant à l’écart du monde, elle pourrait se rapprocher de lui autant qu’elle le désirerait. Calypso fut surprise de la proximité qu’il opta soudainement. Passant un bras autour de sa taille, il l’attira à lui délicatement comme si elle représentait la chose la plus fragile au monde et vint déposer sur ses lippes un doux baiser papillonneux qui donne des couleurs à la jeune infant. Leurs mains étaient entrelacées et un frisson de bien être parcouru l’échine de la jeune femme alors qu’il se remettait à parler.

    Parler de Nozomi, bien que la jeune fille fût la plus proche amie de la brunette, dérangeait Calypso. Elle préférait parler avec elle simplement. Ce n’était pas une question de confiance vis-à-vis de son professeur, simplement un concept d’amitié et si la jeune sang mêlée ressentait le besoin de converser avec son amie, elle ne le ferait pas par l’intermédiaire de son amant. De plus, Nozomi n’était pas sensé connaître l’existence de la relation extra scolaire entre les deux soupirants, cela vaudrait à Calypso quelques reproches bien placées. Dialoguer sur la dissertation était un sujet plus probable bien que dangereux. La jeune fille ne voulait en aucun cas se sentir favoriser qu’en à la rédaction de ce devoir et elle mettait u point d’honneur à tout faire elle-même. Puis il était évident, que l’espagnol n’avait pas de secrets pour la sylphide. Grâce à ses nombreux voyages à travers le monde, elle était parvenue à apprendre différentes langues lui permettant ainsi de s’exprimer aisément dans les différentes contrées. Elle devait jouer une fois de plus l’élève humaine type qui aurait malgré son assiduité quelques problèmes.


    -« Je ne préfère pas que nous parlions de cette dissertation, j’aurais bien trop peur d’être favorisée et je me sentirais mal vis-à-vis des autres élèves. »

    Lentement, elle déplaça une de ses mains pour la faire glisser sur la joue de Leiban. Il était si doux et si compréhensif avec elle, un parfait homme qui méritait bien qu’une relation frivole et destinée à se rompre tôt ou tard comme la leur. Elle lui rendit son magnifique sourire et se blottit contre lui. Qu’il était réconfortant de s’appuyer sur un torse ferme et chaud. Elle pouvait entendre son cœur battre à tout rompre, signe certain de son bonheur. Elle se sentit béate à l’idée qu’il puisse être enchanté par sa présence puis releva sa tête pour mieux l’observer.

    -« Quand à Nozomi, je lui parlerais seule à seule, c’est une histoire de filles. »

    Elle appuya ses mots d’un délicat clin d’œil et vint l’embrasser amoureusement comme pour le remercier de ses merveilleuses attentions. Lorsqu’elle était peinée ou affligée par un malheur quelconque elle pouvait sans peine se confier à lui et ce charmant professeur l’écoutait comme si sa vie en dépendait. Elle redressa son buste et attrapa ses mains pour mieux les observer puis lui sourit une nouvelle fois plissant ses yeux en même temps. Les ombres dansaient sur leurs deux corps maintenant proches et l’abri de feuillage représentait un endroit romantique qui ne pouvait laisser indifférent.

    -« Mais dis moi, tu connais Nozomi autrement que par les cours ? »

    Elle sentit brièvement monter une pointe de jalousie en elle et tenta de faire fuir ses stupides raisonnements. Mais le doute pouvait persister, peut-être qu’il avait, tout comme eux, une certaine liaison, une relation secrète qui ne pouvait être dévoilée. Elle baissa les yeux mais ne montra pas son trouble extérieurement, il ne devait pas savoir qu’elle doutait de lui malgré les bons moments passés ensemble.
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MessageSujet: Re: Promenade [Leiban Esthon]   Promenade [Leiban Esthon] EmptyLun 21 Juin - 23:38

Leiban était content qu’ils se soient un peu éloignés et qu’il puisse profiter d’avoir son amie contre lui et que la distance entre eux soit réduite. C’était quand même beaucoup plus agréable eux qui avaient l’habitude d’être proche physiquement. Et puis elle lui avait manqué et comme ce n’était pas dit qu’ils risquaient de se voir rapidement après ce moment qu’ils étaient en train de passer ensemble, autant en profiter un maximum. Ce qu’il était en train de faire en la gardant contre lui et dans ses bras, ne la quittant pas des yeux car il la trouvait belle et attirante. Les mains étaient toujours bien entrelacées et il ne comptait pas la quitter. Pourquoi faire puisqu’ils n’étaient pas obligés ? Ici personne ne les voyait. C’était l’endroit propice et c’est vrai qu’il n’y avait jamais pensé. Pourtant la demeure était grande et les recoins ne manquaient pas. Mais c’était une chance de tomber sur elle dans un moment où ils étaient tous les deux libres. Cela se faisait tellement rare. Il n’avait jamais vraiment vécu une relation secrète. Cela lui faisait bizarre et en même temps il ne la regrettait nullement. Calypso était une perle, une jeune fille pétillante et pleine de ressources. Elle le rajeunissait tout en le maintenant à son âge aussi par sa maturité. Un mélange tr ès étonnant mais après tout lui aussi avait du vieillir plus rapidement. Il ne savait pas vraiment ce qu’avait pu traverser Calypso pour mûrir de la sorte. Tout comme sa compagne étudiante, Nozomi était aussi d’une maturité surprenante pour leur âge. Ils avaient ce point en commun, et c’était bien dommage d’avoir du être ainsi. Cela forgeait peut-être la personnalité mais une jeunesse normale aussi, dans le meilleur des mondes, avec des tracas d’adolescents. Mais ce qui était fait était fait, cela ne servait à rien de revenir dessus et de s’en inquiéter ou regretter. Il fallait juste vivre avec ce qu’on avait créé autour des difficultés de la vie.
Pour ce qui était de ses propositions, il ne voulait pas du tout se montrer imposant ou encore avoir une curiosité déplacée envers Calypso ou Nozomi. Il ne pensait jamais vraiment à mal et il voulait juste proposer son aide comme toujours. Il n’avait pas de mauvaises intentions et pas une seconde l’idée de déranger avec ses propositions ne lui avaient traversé l’esprit. C’était pour dire à quel point il ne pensait pas mal car il ne voyait aucune autre explication à une simple proposition de pouvoir donner un coup de main à sa douce et tendre amie. Si elle refusait il ne le prendrait bien sûr pas mal du tout. Après tout ce n’était qu’une simple idée et lui n’en tirerait aucun bénéfice ou aucune satisfaction à part de voir sa jeune amie rayonner de bonheur aux contrariétés effacées. Il n’aimait pas la voir soucieuse ou encore pensive sur des points dérangeants. Certes c’était des aléas de la vie de tout le monde de s’inquiéter ou d’avoir des préoccupations. Mais il était comme ça. Il se souciait de Calypso, ainsi il tenait à ce qu’elle soit au mieux. Il tenait à prendre soin d’elle, c’était plus fort que lui. C’était ça pour lui tenir à quelqu’un. Après tout c’était pareil pour sa sœur à qui il tenait également très fort. Donc il n’agissait pas différemment avec sa douce amie. Enfin…si bien sûr. Ce n’était pas la même affection, mais il n’était pas plus attentionné avec l’une ou avec l’autre. Il était attentionné tout court avec les gens qui lui étaient chers ou proches. Avec Killian aussi il avait une attention particulière. C’était son ami et il tenait à lui.

Il écouta alors les réponses de sa douce amie sur l’aide qui lui avait proposé. Il sourit doucement. Il comprenait très bien cette réflexion et c’était vraiment bien de ne pas profiter ainsi de sa position envers lui qui était professeur. Certes, il n’aurait pas été son professeur, il lui aurait proposé cette aide aussi. Mais il est vrai que cela pourrait passer par du favoritisme. Or ce n’était pas du tout ce qu’il voulait. C’était donc un choix judicieux et il n’avait pas du tout pensé à ce favoritisme mal placé. De plus il aurait pu mettre Calypso dans une situation ennuyeuse et c’était honteux à lui de ne pas y avoir pensé plus tôt.


«Excuse moi ma Douce, je n’avais pas pensé que ça aurait pu te mettre dans une telle situation. J’ai tendance à oublier parfois que nous sommes dans une relation professeur-élève. »


Il était vraiment désolé de ne pas y avoir pensé mais la caresse si douce et tendre sur sa joue lui permit d’être un peu moins inquiet face à sa proposition déplacée et qu’elle vienne tout contre lui le rassurait sur le fait qu’elle ne lui en voulait pas. Il la serra doucement plus fort dans ses bras. Il aimait tellement l’avoir contre lui. C’était réconfortant et à la fois doux. Il ne savait pas s’il pourrait oublier ces échanges. Bien sûr il savait qu’ils étaient amis bien avant d’être amants. Il ne l’oubliait nullement. Ils étaient dans une période de rapprochement entre eux deux mais viendrait un jour ou cela changerait. Il n’était bien sûr pas pressé que cela arrive mais ça arriverait. Il en était conscient et il ne se leurrait pas. Mais il préférait ne pas y penser, il aviserait à ce moment là. En cet instant ça n’avait pas tellement d’importance. Il remonta doucement sa main pour caresser délicatement ses cheveux. Ils étaient soyeux et lisses. C’était plaisant au toucher. Il la regarda dans les yeux d’un regard doux quand elle le regarda. Sa voix délicate se fit entendre à nouveau et il l’écouta avec attention. Elle voulait lui parler, de fille à fille. Il comprenait très bien. Il lui sourit alors doucement.

«Je comprends. Il est vrai qu’elle aura sûrement beaucoup plus à dire à toi qu’à moi un homme plus âgé. C’est plus facile de se confier à une amie telle que toi. »

Il la laissa faire et profita du baiser plus que plaisant et délicatement savoureux. Il la serra bien contre lui y répondant avec une envie peu dissimulée. Il aimait ses lèvres sucrées et dessinée avec raffinement. Il la laissa faire ensuite la regardant tendrement. Ils étaient vraiment bien ainsi tous les deux dans ce cadre idyllique. Que demander de plus qu’un petit coin de paradis comme celui-ci en présence d’une magnifique fleur rare. Une fleur tellement belle qu’elle égayait le moindre des moments passés en sa compagnie. C’était ainsi qu’il ressentait les choses et les moments en la compagnie de cette douce amie. Il fut cependant surpris de la question qu’il suivit. Ce n’était pas du tout une question déplacée ou même dérangeante, mais il ne s’y attendait simplement pas. Mais ce qui lui surprit le plus, c’était qu’elle baisse les yeux de la sorte. Il ne savait pas vraiment si cela avait une signification particulière, mais en tout cas , il avait le sentiment que quelque chose n’allait pas. Peut-être se trompait-il complètement. Néanmoins il se décida à répondre avant de partir dans la contemplation de sa jeune amie dont le comportement lui faisait se poser des questions. Il vint doucement glisser deux doigts sous son menton pour lui faire relever et pouvoir se plonger de nouveau dans ses yeux magnifiques. Il lui sourit alors doucement quand ce fut le cas.

«Nozomi est une étudiante que j’affectionne également et pourtant nous ne nous connaissons pas tellement. En fait, nous apprécions beaucoup parler de nos cultures différentes car elle est japonaise et moi finlandais comme tu le sais. Nous avons en plus une envie commune au niveau culinaire. Ainsi nous apprenons à connaitre les plats et mets du pays de l’autre. Mais nous ne nous voyons pas beaucoup et ce la ne va pas au-delà pour le moment. Mais c’est surprenant car elle a l’air mâture et pourtant je ressens une grande fragilité en elle. »
Il rit un peu.«Mais je n’ai strictement aucun fondement pour avancer ça alors, je me trompe peut-être complètement. Tu vois je ne la connais pas tellement et tu dois la connaitre bien mieux que moi.»

Il vint caresser doucement sa joue avant de remonter délicatement vers son front et de redescendre le long de son nez du bout des doigts. En fait il se rendait compte qu’ils étaient ici tous les deux mais qu’il ne savait pas du tout si elle avait le temps. Il venait de se rendre compte que finalement il agissait aussi par égoïsme. Le fait de la voir et d’être heureux d’être en sa compagnie l’avait fait oublié les bonnes manières. Décidément il n’était pas ou point aujourd’hui. Peut-être la fatigue d’une nuit de cauchemar encore. Qui sait… en tout cas ça ne devait pas durer. Il devait se reprendre quand même un peu pour ne pas se laisser aller ainsi à du profit sans attention envers la jeune et magnifique demoiselle qui était devant lui et qui était sa douce amante.

« Mais dis moi ma Douce, est ce que tu as le temps de rester ici avec moi ? Parce que je ne t’ai pas du tout demandé si tu n’avais pas des occupations. Je ne veux pas te retenir si tu dois voir des amis ou si tu as d’autres choses de prévues. Même si je suis heureux de te voir, je comprendrai très bien.»


Il vint doucement déposer un baiser dans son cou, puis ses épaules. Sa peau était une vraie tentation tellement elle était lisse, parfaite et douce. Mais il lui avait posé une question sérieuse, il ne fallait pas qu’il se laisse aller à de l’égoïsme de nouveau en profitant d’elle et de sa présence. Ce n’était pas son genre même s’il sentait bien que plus il la voyait plus elle avait de l’importance pour lui. Mais il ne devait pas trop s’attacher. Elle était jeune et avait encore beaucoup de chose à découvrir. Certes lui n’était pas très vieux même s’il en avait l’impression, surtout les jours comme ça de fatigue plus importante. Mais lui était ici et à moins de trouver une meilleure place, il resterait sûrement professeur ici. Elle allait partir, voir le monde, trouver sa place. C’était ainsi. Ce la ne servait à rien d’en être triste. C’était les aléas de la vie.
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