Académie Bathory
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Demeure des Bathory, devenue Académie, qui accueille tant les humains, que les vampires...
 
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 Rencontre inattendue...[PV Killian]

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Rencontre inattendue...[PV Killian] 695661mo
Sybiline Len

Sybiline Len

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MessageSujet: Rencontre inattendue...[PV Killian]   Rencontre inattendue...[PV Killian] EmptyLun 10 Mai - 18:52

La journée était enfin finie. Elle avait fini de donner cours à ces humains délectables, savoureux, et pour certains tellement pas doués et tellement déplaisants qu’elle avait envie de les dévorer…Surtout les hommes. Ces petits humains encore jeune, avec ce sang si chaud, si vivant qui coulait dans leurs veines et qu’elle aurait pu capturer et boire en un rien de temps. Pourquoi bon dieu, quel enfoiré ce dieu, inexistant, Lestat vivait dans ce genre de conditions. Elle ne supportait pas vraiment ces restrictions horribles qui l’obligeaient à se nourrir d’espèces de pochettes de sang pourries. Enfin c’était au début, maintenant elle avait Nozomi-chan et son petit esclave Clarence pour se délecter de sang frais. Bon évidemment, celui de la petite humaine était bien meilleur, quitte à choisir entre les deux. Mais elle ne pouvait pas pomper son sang autant qu’elle voulait si elle voulait la garder vivante et si elle voulait que ça ne se voit pas trop. Heureusement qu’elle arrivait à soigner les blessures. C’était très pratique comme capacité. En attendant, elle devait faire face constamment à sa faim quand elle se retrouvait entourée ainsi d’humains. Heureusement, il y avait également pas mal de vampires dans cette école. Bien qu’elle ne rechignait pas contre leur sang, ils étaient bien moins tentant et leur odeur était bien moins délectables. Après tout, cette odeur si salvatrice provenait de leur côté vivant et des hormones spéciales qui leur permettait d’avoir une odeur si personnelle. Eux, morts, n’avaient plus cette odeur naturelle. Ils ne sentaient plus rien. Ca évitait toute mauvaise odeur, toute transpiration et toutes émanations corporelles dont regorgeaient les humains. Mais aussi étonnant que ça puisse paraitre, avec cet odorat bien plus fin, les odeurs étaient bien présentes même dans une inactivité totale. Et généralement, c’était cette odeur là qui était un envoutement et un pêché qui rendait le plongeon dans le délice bien plus difficile à retenir. Mais elle le faisait parce que c’était les règles de la maison et surtout, parce qu’après tous les règles étaient largement enfreintes depuis qu’elle était passé dans le côté sombre du conte, c’était des règles instaurées dans la maison de son créateur, son maître, son amant, cet être abominable et ignoble qu’elle aimait comme une folle et haïssait comme une femme blessée et souillée. C’était les pires celles là… Et oui elle faisait partie de ces femmes désormais qui ne reculeraient devant rien pour avoir ce qu’elle voulait. Mais en attendant, cela ne l’empêchait pas de profiter des bienfaits de la vie. A quoi bon ? Au fond, il fallait bien qu’elle se divertisse sinon elle allait rester cloitrer dans cet amour qui lu pourrissait déjà assez la vie comme ça. Même si au fond, tout ce qu’elle faisait se rapportait toujours à cet amour destructeur. Mais ça ne servait à rien d’y penser ou de flipper. Elle vivait comme ça depuis des années maintenant, c’était son mode de vie et elle ne comptait nullement le changer tant qu’elle n’avait pas ce qu’elle voulait.

Sa promenade l’avait entrainée dans la salle des tableaux. Une salle qui étonnamment comprenait très peu d’humains et c’était pour ça qu’elle se plaisait à y venir. Cette chaleur écrasante qui la caractérisait, elle ne la sentait pas, car les vampires ne ressentaient plus ce genre de chose. Donc, ne comprenant pas cette absence d’humain, elle se délectait cependant de pouvoir se retrouver loin de leurs odeurs et de la tentation terrible de leur sauter dessus. Et puis, ici elle pouvait observer certains BAthory dont un en particulier qui trônait dans certains des tableaux. Vêtue d’une robe cette fois, vêtement rare, mais ça lui arrivait. Une robe sans brides, qui s’arrêtait à la limite de sa poitrine et qui s’étendait jusque ses cuisses, sans pour autant les cacher. Et oui le court restait de mise. Une robe ni moulante, ni large. Une ceinture un peu spéciale ornait sa taille, une chaine reliant deux bouts de celle-ci. La robe était de la même couleur que son tatouage, une couleur qu’elle affectionnait depuis qu’elle était devenue vampire et la ceinture était noire. Elle portait des collants à motifs mais dont chaque jambe avait son individuel. Ainsi, ils montaient jusqu’aux cuisses sur chaque jambe, un peu plus haut que la limite de sa robe, tenus par des portes jarretelles. Elle avait fait dans la fantaisie. Ses cheveux étaient lâchés et nombreux bracelets ornaient ses poignets. Elle entra dans cette pièce si spéciale et se mit à se balader dans celle-ci observant pour la énième fois ces tableaux somptueux et majestueux. Elle s’arrêta bien évidemment devant le premier qu’elle croisa de Lestat… Il était tellement… Mais il n’y avait pas de mot assez descriptible pour expliquer ce qu’elle ressentait en le voyant. Elle l’observa un moment avant de continuer sa promenade dans cette pièce immense, laissant claquer ses talons. Finalement elle se rendit au milieu de cette pièce. Etre entourée des Bathory était une chose étrange et surprenante. Mais ici elle pouvait les regarder et les toiser si elle voulait. Elle regardât un tableau de Lestat.


«Si vous saviez…»
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Killian Noctoban

Killian Noctoban

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MessageSujet: Re: Rencontre inattendue...[PV Killian]   Rencontre inattendue...[PV Killian] EmptyLun 10 Mai - 19:02

Son attention s’était uniquement portée cette journée sur un petit détail extrêmement exaspérant. Une insignifiante bagatelle, qui, lorsqu’il sortit de son dernier cours lui permis d’entrer dans une fureur noire, transformant le peu d’humanité qui lui restait en des cendres vivement brulées par son exacerbation. Son « stylo » privilégié, celui qu’il utilisait pour corriger ses copies, pour écrire ce qui lui passait par la tête et qu’il rangeait dans un coin de son manteau noir une fois qu’il n’en avait plus besoin, avait littéralement disparu… C’était un de ses objets inaccoutumés, une de ses œuvres façonnées durant l’époque élisabéthaine, un précieux présent qu’il avait reçu d’une personne disparue, mais qui lui était chère. De fines enluminures chevauchaient le long du stylo dans un ensemble de vaguelettes ornées de feuilles d’or délicatement plaquées, formant un tout splendide et scrupuleusement réalisé. Il en valait le coup d’œil. Son encre, d’ébène, s’imprimait d’une manière si douce sur le papier que la main pressée de l’auteur pouvait se laisser guider par l’agréable sensation que procurait cet objet consubstantiel. Mais ce trésor n’était plus. Lorsqu’il glissa sa main dans l’intérieur de son pardessus, l’enclot du précieux objet était vide…Un vol ? L’idée lui fronça un sourcil. Une perte ? Le deuxième sourcil rejoignit le premier. Un oubli ? Ce fut à cet instant que, de rage, il frappa le mur qui se fissura aussitôt dans un craquèlement intensif. Puis les autres façades de l’université semblèrent s’éloigner de plus en plus de peur de subir le courroux du vampire hors de lui.

Comment avait-il pu être si distrait pour que ce misérable objet auquel il tenait ne disparaisse en une fraction de seconde, se volatilise ainsi, presque comme une provocation, comme si les forces célestes conspiraient contre lui. Il fallait qu’il le retrouve, et sa détermination était démesurée. Son aura, d’ordinaire, assez sensuelle mais calme et apaisée, passa soudainement d’un état léthargique à une pure incandescence rayonnant à plusieurs mètres de lui. Il ferait savoir son mécontentement à toutes ces viles créatures, ces futiles êtres, ces mécréants, ces bons à riens, ces empêcheurs de tourner en rond, et si par malheur un irréfléchi…non un fou, un hérétique s’était amusé à lui dérober son bien, sa misérable et insignifiante petite existence serait réduite à néant avant même qu’il n’ait le temps de dire « Pardon ». Le « pardon », était un concept purement humain. Un acte des plus horribles pouvait-il seulement être pardonné ? Pour Killian, il s’agissait surtout d’une notion permettant à des êtres égocentriques de diminuer leur trouble intérieur, leur foutue culpabilité, et de leur assurer une existence dans le royaume de la simplicité et du mensonge constant. Une excuse, n’était qu’un futile moyen de mieux alléger sa conscience, pouvait-on changer le monde avec des « parons » ? Jamais. Une fois que l’insanité était faite, rien, pas le moindre mot ne pouvait changer quoique ce soit au passé. Alors le malheureux, s’il vivait encore ou existait, qui l’avait privé de sa possession et d’une éventuelle agréable fin de journée, risquait de regretter jusqu’à la fin son acte et sa lâcheté.

Fulminant, feulant, le professeur de science marcha d’un pas assuré vers la sortie de la salle. En sortant, il croisa deux innocents, qui regrettèrent immédiatement d’avoir pris ce chemin. D’une tonalité glaciale, il s’adressa à l’un deux comme s’il était le coupable, et lui ordonna d’avouer son dessein, l’immaculé, ne su quoi répondre et pris la fuite en courant de peur de n’être dévoré d’un seul trait. Encore plus remonté le démon chercha tel un enfant, à trouver aussi vite que possible un future bous émissaire. Chaque étudiant qu’il croisait fut victime de son aliénation. S’enrager ainsi pour un simple stylo pouvait paraître des plus puérils, mais la déraison ne permit pas à Killian de réaliser l’étendue de son exagération. Sa colère était incomparable, et peu à peu, la soif se joignit à celle-ci comme un influent et mauvais complice pousserait l’assassin à tourner encore et encore le poignard dans le cœur à sang de sa victime. Le sang, l’image du sang vint soudain à ses yeux, exquis si exquis. Il ne pouvait plus se retenir, il lui fallait du vrai sang, chaud et encore vivant, brulant de résistance et de terreur, délectable dés la première goutte. Alors, toujours en quête de son bien, il s’octroya une minute de pause dans son exploration et laissa son odorat affutée le guider vers un met ensorcelant. Une odeur salvatrice remonta jusqu’à ses narines, pure tentation, était-ce un humain, une humaine ? Ou bien un de ses congénères ? Peu importe, il avait faim, beaucoup trop faim, qui que ce soit, il se servirait. Le parfum ensorcelant était proche, il ressemblait au sien mais semblait plus délicat, une femme… il pouvait déjà deviner que sa nuque était dénudée, que sa peau établissait un contact avec l’air permettant une liaison immédiate avec ses sens. Ses jambes le menèrent sans soucis jusqu’à la source de ravissement. La salle des tableaux, la porte baillait déjà comme si elle l’appelait. Sans hésiter, il entra, silencieusement, à peu feutrés, dans une danse machiavélique comparable à celle d’un félin qui se camoufle pour ne pas être repéré jusqu’à ce que le moment venu, le moment parfait se présente, et qu’il bondisse sur sa proie pour la déchiqueter et épancher sa soif. Ses yeux rouges pourpres, illuminés d’une lueur flamboyante pénétrèrent dans la salle. Au milieu de ses anciens tableaux se trouvait l’objet de son attention, elle était de dos. Il savait qu’elle n’avait pas encore senti sa présence, car il avait l’art et la manière de s’infiltrer dans une pièce de façon remarquable. Des années d’errance lui avaient servi d’entraînement.

Discrètement, il se glissa derrière elle, et renifla sa fragrance, plus du doutes à présent, elle ne pouvait être autre chose qu’une somptueuse vampe. D’une voix mélodieuse, presque inquiétante mais se voulant terriblement ensorcelante, il s’adressa à l’inconnue tout prés de son oreille droite, l’arrachant à ses contemplations.


« Qu’est-ce qu’une aussi séduisante vampe vient faire dans un endroit si déserté ? »

Il pivota sur lui-même, l’envie de voir le visage auquel il venait de s’adresser le picotait. Ses yeux, toujours aussi farouches, vinrent se poser sur le minois de la créature et la détaillèrent avec indécence. De beaux yeux sombres encadrés par de longs cils noirs se fixèrent dans ses prunelles incendiaires, une bouche pulpeuse s’entrouvrit assurément dans une optique de réponse, puis, lorsque son regard descendit, et déshabilla scandaleusement la tenue très suggestive de la vampe, une main vint se plaquer contre son buste en guise de dissimulation instinctive. Malheureusement, l’exploration du vampire ne s’arrêta pas qu’à la naissance du provocant décolleté, ses yeux suivirent les courbes offertes par la jeune femme dans un rictus maléfique. Si elle avait voulu se cacher au moindre voyeur avisé elle ne se serait pas vêtue ainsi, et si réellement ses intentions étaient de passer inaperçue, alors elle se fourvoyait radicalement. Puis, achevant son inconvenance, il se soutint le menton d’une, main, arrangea sa chevelure de l’autre, il ajouta d’un phonème grave tout en arborant le plus malicieux des sourie en coin :

« Intrépide… »
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Sybiline Len

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MessageSujet: Re: Rencontre inattendue...[PV Killian]   Rencontre inattendue...[PV Killian] EmptyLun 10 Mai - 19:13

Elle était là. Debout face à cette famille somptueuse et connue de tous dans le monde vampirique. Elle s’était toujours demandée si ça changerait quelque chose pour elle d’être l’enfant de Lestat, lorsqu’elle eut ouïe dire qu’il venait de cette fameuse famille. Qu’avait-elle vraiment cherché en venant ici ? Elle se le demandait encore. Qu’avait-elle donc voulu vraiment obtenir à part Lestat ? Car il ne lui était pas utile forcément d’entrer ici. Or elle l’avait fait, elle s’était montrée, présentée en tant qu’enfant de Lestat. Elle aurait pu faire discrètement et entrer dans cette Académie en tant que simple vampire comme les trois quarts des personnes de cette race présente. Or non, ici tout le monde savait qu’elle était une vampire et qu’elle était née du sang de Lestat. Du moins tous les membres de cette grande famille. Et pourtant rien n’avait changé. Bien sûr elle pouvait torturer certains vampires comme par exemple ce cher domestique. Mais envers Lestat, son acte avait-il changé quelque chose ? Non. Elle avait simplement voulu être proche de lui, d’une manière ou d’une autre. Mais être au même endroit ne lui apportait rien à ce niveau là. Elle n’obtenait aucune satisfaction. Pas des concrètes et sincères du moins. Il jouait avec elle, l’utilisait quand bon lui semblait, ou alors quand il avait une envie qui lui passait de passer du temps avec elle. Quelle maigre compensation. Comme elle le haïssait. Elle se demandait ce qui la raccrochait le plus à lui. Son amour ou sa haine. Au final, elle était aussi idiote et naïve que les humains. Elle restait une femme et malgré qu’elle ne ressentait plus les sentiments s’apparentant à la compassion, la gentillesse et autres sentiments positifs, elle ressentait bien tous les négatifs : la jalousie, l’envie, la haine… Est-ce que par hasard elle croyait qu’on allait l’accepter ici et qu’elle serait moins seule ? Elle espérait que non. Elle espérait vraiment que cette ignominie n’était pas réelle. Elle ne voulait pas être cette chose honteuse. Certes elle était seule. Elle n’avait aucune attache à part cet homme qui n’en avait, au final, rien à faire d’elle. C’était déjà assez humiliant à porter. Alors pourquoi s’était-elle rajouté ce besoin factice de vouloir être entourée ? C’était impossible et elle le savait. L’amour pur et sincère ça n’existait pas. Elle l’avait banni des utopies humaines que l’on s’acharnait à entretenir. Elle aurait aimé revenir à ce temps dépassé où elle n’était qu’une enfant gâtée et entretenue, vivant dans une bulle de confort et de sérénité, bien que remplie de mensonges qu’on s’amusait à entretenir et à conserver intacts dans les pensées naïves et surprotégées. Maintenant elle savait bien que tout ça était faux, elle en avait payé le prix, et elle comptait bien le faire payer aux hommes qu’elle croiserait sur sa route. Surtout les avides et pervers qu’elle s’amusait à manipuler pour en faire des jouets dociles et domptés. Elle était devenue un monstre avide de souffrance et elle s’en accommodait sans aucune difficulté.

Elle s’était égarée bien trop longtemps dans ses funestes pensées, surtout qu’elle ne s’attendait nullement à être dérangée. Mais être aux aguets n’aurait servi à rien car l’homme qui se trouva derrière lui et qui laissait résonner sa voix grave et avide à son oreille n’était rien d’autres qu’un vampire. C’était la seule explication pour qu’aucun son ne lui soit parvenu. Pas un seul bruit n’avait franchi la lumière du son pour parvenir à son ouïe fine et surdéveloppée depuis tant d’années. Et puis il n’avait pas d’odeur. Cette odeur particulière corporelle, typique des humains qu’elle avait appris à sentir malgré un parfum inutile pour la camoufler. Elle-même se parfumait dans le but d’avoir une odeur et parce que c’était un leur très utilisé à son époque et qu’elle avait gardé cette habitude. Sans oublier ce timbre de voir très particulier que les humains ne pouvait pas obtenir. Il y avait beaucoup trop de nuances, beaucoup trop de subtilités qu’ils ne connaissaient pas et ne savaient pas utiliser. Or, dans cette voix, elles y étaient. C’était une voix inconnue. Elle n’avait jamais parlé avant avec cet homme. Elle n’avait déjà que très peu apprécié qu’il s’approche ainsi d’elle, mais alors qu’en plus elle ne sache pas qui c’était était une frustration qu’elle gérait de moins en moins bien lors qu’elle ne venait pas du plus grand frustrateur qui soit à ses yeux. Mais il ne resta que peu dans son dos et vint rapidement se poster devant elle pour plonger son regard dans le sien qui avait perdu le bleu clair habituel pour se changer en rouge foncé, suite aux souvenirs et aux pensées désastreuses qu’elle avait eus avant qu’il ne vienne déranger sa tranquillité morbide. Elle allait répondre, elle s’apprêtait à le faire mais, déjà qu’elle l’avait compris directement au timbre de sa voix, elle le vit et le sentit clairement. Cet homme ne désirait qu’une et unique chose. Encore un. Mais elle avait l’habitude et elle n’était plus choquée. Comment pouvait-elle être choquée après presque deux cents ans à user de ses formes qu’elle n’hésitait plus vraiment à mettre en valeur et en avant dans des vêtements provoquant. Elle le laissa donc dévorer son corps de ses yeux et de ses mains, ne bougeant pas d’un pouce. Elle l’observait en attendant. Son regard n’avait pas quitté le sien, ni son visage et ses expressions. Il croyait être celui qui menait le jeu, il pensait qu’elle allait succomber telle une fleur. Oui ils allaient jouer, mais il n’était nullement prédit que ce soit lui qui dirige leur ébat et la suite des événements. Malgré qu’au fond c’était la haine qui avait prédominé lorsqu’elle avait compris comment fonctionnait les hommes, maintenant, elle se délectait qu’on savoure son corps. Après tout, elle l’utilisait tellement. Il n’était qu’un outil, qu’un simple outil qui lui permettait d’assouvir sa vengeance.

Elle le regarda un long moment après ce dernier mot prononcé. Intrépide hein ? Si seulement il savait à quel point. Il n’avait aucune idée de qui elle était et de ce qu’elle était capable de faire. Mais puisque c’était son corps qui l’avait attiré jusqu’ici, autant lui en donner un petit et réel avant gout. Après tout elle était très douée pour ça. Donc avec une sensualité hors norme et un côté excessivement aguicheur, elle écarta doucement les jambes comme pour mieux prendre appui sur elles posant une main sur sa taille arquant le coude et elle se pencha un peu vers cet homme pour le toiser en souriant un peu en coin. Il avait ainsi droit à une vue subtile vers son décolleté ainsi qu’à ses formes exacerbées par cette position très implicitement suggestive. Elle le laissa la regarder encore un moment puis d’un geste vif, elle lui attrapa son haut au niveau du torse et tira pour l’obliger à se pencher vers elle, l’obligeant ainsi à avoir son visage plus ou moins au niveau du sien. Elle plongea son regard couleur sang dans le sien si avide et dominant. Il se trompait clairement de personne s’il voulait une soumise. Elle était tout sauf ça. Enfin, excepté avec Lestat. Mais sinon, elle cherchait à dominer les hommes. Vengeance personnelle. Elle avait été assez humiliée par celui qu’elle aimait et haïssait de tout son être, aucun autre homme ne pouvait se permettre de la traiter comme ça. D’un autre geste rapide et précis, de sa main libre, elle vint découvrir le haut du corps de cet homme ouvrant sa chemise (ou déchirant le t-shirt selon) avant de venir glisser sa main sur sa peau venant retracer les muscles descendant ensuite sur le ventre glissant entre les abdos fournis de cet homme au physique attirant mais qui n’en restait pas moins un homme et encore plus un de ceux qui ne désiraient que s’approprier les femmes pour en fait des jouets sexuels. Dommage pour lui, ce serait elle qui en ferait un jouet. Intrépide ? Dangereuse ! Elle vint violemment griffer cette peau dénudée par ses soins laissant le sang perler, ramenant ses ongles légèrement ensanglantés à ses lèvres pour pouvoir tranquillement se délecter de ce sang.


«Alors comme ça tu viens me déranger ? Es tu seulement sûr de ce que tu fais et avec qui ? »

Elle le poussa ensuite violemment contre le mur. Il était un vampire, elle pouvait se permettre toutes les folies qui lui traverseraient l’esprit, c’était un corps résistant. Comme elle ne comptait nullement se laisser faire, elle allait faire tout ce qu’il fallait pour le dominer. Il voulait jouer ? Alors ils allaient jouer. Mais c’était elle qui le mènerait. Elle se rapprocha alors de lui lentement et sensuellement. Après tout ça lui ferait du bien aussi. Elle avait envie de s’amuser, de se changer les idées et surtout de se défouler ! Il avait l’air de vouloir être la personne qui le ferait. Peut-être n’avait-il pas prévu qu’elle réponde, qu’elle agisse ainsi. Il s’était lancé dans la gueule du loup, il avait agit sans demander une quelconque permission, il fallait maintenant assumer ses actes. Et elle comptait bien ne pas s’arrêter là. Il l’avait attisée, elle était maintenant en flammes et prête à consumer tout sur son passage. Donc lui.
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Killian Noctoban

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MessageSujet: Re: Rencontre inattendue...[PV Killian]   Rencontre inattendue...[PV Killian] EmptyLun 10 Mai - 19:22

Peut-être qu’en réalité la seule chose qui se renouvelait lors de la naissance d’un vampire, était l’orgueil. Le besoin constant de se sentir dominant, puissant et intimidant, voire même effrayant. Pouvait-on sciemment prétendre qu’une fois métamorphosé en démon de la nuit l’on pouvait conserver des convoitises tout aussi cartésiennes que celles qui nous qualifiaient encore innocent ? Certainement pas. L’acte, en lui-même, qui consistait à tuer pour survivre et donc se ravitailler, suffisait à clore à jamais toute chasteté. L’humain cultive et élève afin de créer une ressource inépuisable de nourriture, se croyant l’unique prédateur il est déjà par conséquent un être dépravé, mais qu’en est-il du vampire autrefois humain ? Déjà dépravé lors de son existence passée, lorsqu’il se met à boire le sang d’un être humain, il double son hubris et devient par conséquent encore plus malveillant. Ces désirs deviennent empiriques et le poussent à vouloir dominer son prochain. Ainsi chaque vampire est à lui seul un exemple de supériorité et d’orgueil, ce qu’il doit à son fond bestial. Mais il y en a qui savent jouer avec leur propre arrogance et qui l’utilisent si aisément qu’ils se donnent la possibilité de n’être qu’incontesté. C’est cela, durant sa miséricordieuse existence, qu’avait utilisé Killian lorsqu’il s’était donné à certains jeux de séduction ou tout simplement pour appâter ses proies. Et, s’il y avait véritablement une chose qu’il appréciait, c’était que sa victime ne se résigne pas immédiatement. Il aimait qu’on lui résiste, qu’on l’attire petit à petit, que l’on cherche à le contrer sans trop le repousser. Ces choses là, d’ailleurs, faisaient partie de celles qui réveillaient en lui l’envie de taquiner et de martyriser certaines mortelles qu’il jugeait semblables à une pêcherie. Les femmes dociles et complaisantes ne sont qu’une perte de temps, à la rigueur, un apéritif, une mise en bouche, mais, appétissantes et délicieuses sont celles qui savent utiliser leurs atouts et résister aux impérieux phéromones d’un vampire en chasse. Cela pouvait en l’occurrence expliquer son attrait récent pour son étudiante et conquête humaine, Nozomi Shimatani. Combien de fois avait-elle, par des procédés tout aussi surprenants qu’incongrus, déjouer ses tentatives pleines de lasciveté, et s’était échappée sans la moindre égratignure ? Elle savait si bien égayer en lui une concupiscence irrépressible, si bien, ensuite attiser son audace, que jamais encore il ne s’était permis une quelconque initiative particulièrement intime. Des créatures telles que celle-ci il n’en avait connu qu’une au fil de ses deux siècles et demis d’existence et d’errance, et jamais encore il ne s’était autant divertit et réjouis d’une telle situation. Etait-ce de l’amour ? Pouvait-il seulement en ressentir à nouveau… ? Ce qui était indéniable, restait le fait que depuis qu’il la connaissait, ses pensées se dirigeaient incontestablement vers elle lorsque son esprit s’égarait.
Mais une femme qui outrepasse la résistance pour dominer le jeu d’elle-même, cela il n’y était pas habitué. Une femme dont l’audace dépasse la convenance, il n’avait encore jamais rencontré. L’idée même que cela puisse exister l’avait à peine effleuré. Eh bien, pourtant, cette vampe tout aussi charismatique qu’entreprenante, venait, en moins d’une dizaine de secondes, de s’octroyer les pleins pouvoirs sur le vampire assoiffé. La situation en était presque risible ; voilà que celui qui chassait, devenait chassé. Il était évident que celle à qui il avait à faire devait avoir remarquablement bien renouveler son orgueil lors de sa résurrection.

Décontenancé, il se retrouva lié au mur dans un plaquage sauvage et dévêtit d’une allure déconcertante. Qu’on l’exhibe ainsi ne faisait pas partie de ses fantasmes ni des choses qu’il serait susceptible d’apprécier. Sa chemise une fois déboutonnée devint traîtresse à une éventuelle pudeur et dévoila sa carrure sans même résister. La furie, alors satisfaite, opéra à nouveau, et se délecta de son flux vital en griffant sèchement son épiderme. Pas de doute, elle utilisait sa nature satanique comme prétexte à ses gestes. Agacé à la fois par le vol de son objet favori, et par tant d’aplomb, il se décolla du mur et avança de quelques pas, la main directrice plaquée sur ses lèvres, comme pour contenir sa folie. Le morceau de tissu qui le couvrait était futile, il le retira aussitôt. A présent, elle pouvait mesurer l’étendue de sa force, car tout son torse ardent et dévoilé, crépitait de fureur. L’endroit n’était certainement pas approprié, et peut-être même que les portraits auraient préféré ne pas être témoins de ce qui se passait et allait se passer. Après tout ils ne pouvaient rien y faire et étaient obligés d’observer les deux protagonistes sur le point de s’affronter. S’il y avait des âmes sensibles, tant pis pour elles, plus rien ni personne ne pouvait l’empêcher de laisser ce feu qui le consumait, le dévorer avant qu’il ne dévore. Jetant sa chemise au sol, les sourcils froncés et dans un rictus sévère, il toisa la vampe qui le scrutait, et s’approcha d’elle jusqu’à réduire l’espace qui les séparait qu’à une insignifiante distance avoisinant le centimètre. Une idée le traversa, il eu envie de la copier. Et pourquoi serait-il le seul à être dénudé ? Ses mains attrapèrent les épaules de la provocante femelle et l’écrasèrent contre le même mur qui auparavant lui avait servi d’appui. Plantant ses iris pourpres dans celles, similaires de la furie, il lui répondit d’un ton brulant.


« Je n’ai nul besoin de connaître l’identité d’une femme si hardie. A moins que vous n’insistiez ? » Son index droit vint se poser sur la lèvre inférieure de la vampe et glissa le long de son buste jusqu’à arriver à l’échancrure de son décolleté. « Et si…j’osais ? » l’interrogea t-il d’un air provocateur. « Après tout je ne ferais que nous mettre à égalité. »

Sa main se faufila jusqu’à la fermeture de la parure et d’un mouvement dextre, détacha à peine le bustier, décompressant ainsi les formes voluptueuses de son interlocutrice. L’habit ne tenait que futilement le tout et semblait vouloir s’échapper comme s’il devenait son complice et traître à la fois à son mannequin. Entre dévoiler un torse masculin et un buste féminin, il y avait un large fossé, alors il laissa la ligature dans son état incertain en se disant que si la diablesse souhaitait se dévêtir d’elle-même, elle n’aurait qu’à bouger subtilement pour que le corset ne lâche. L’autre main de Killian agrippa ensuite les cheveux sombres de celle-ci et l’obligea à incliner sa tête de coté pour exposer sa nuque. Comme elle, il se dit qu’elle ne risquait pas de souffrir d’une éventuelle et parcimonieuse blessure. Donc, tout aussi surement qu’elle l’avait fait, il entailla sa peau, et le sang jaillit lentement. Ravi, il se baissa et ses lèvres vinrent recueillir la goutte qui prête à ruisseler le long de cette peau d’albâtre, une fois ingurgitée, la petite portion réveilla en lui un appétit encore plus prononcé. S’il n’avait eu aucun respect il aurait mortifiée cette succube en lui retirant une bonne partie de son énergie. Mais il préféra faire durer la partie pour voir se que réservait l’adversaire. Quelque soit sa réaction, il était apodictique que les circonstances allaient s’enflammer.
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MessageSujet: Re: Rencontre inattendue...[PV Killian]   Rencontre inattendue...[PV Killian] EmptySam 15 Mai - 23:26

Il ne s’était pas attendu à ça. Elle le savait, elle l’avait vu et c’était clairement marqué dans son regard et dans ses faits et gestes. Monsieur le vampire avait cru qu’il pouvait très simplement se présenter à elle et la dompter telle une femme faible et facilement modulable qui n’aurait pas pu résister à un mâle en puissance. Elle en riait intérieurement. C’était d’un amusement sans fin car déjouer les plans des hommes qui se croyaient dominants était un de ces jeux favori. Elle ne le laisserait pas faire. Ca allait être un échange constant dans la force et la domination. Elle le sentait. Il était en train de brûler d’envie de la dominer. C’était toujours comme ça. Plus parce qu’il était un vampire. Les vampires avaient le sens du pouvoir et de la main mise. Son premier jouet n’avait pas été comme ça mais lui était faible et stupide. Ce n’était clairement qu’un pauvre petit jouet sans utilité à part celle d’être son jouet. Il avait désormais fuit pour se terrer ailleurs et se cacher de tous ces traits malsains qui envahissaient cette demeure. Il était peut-être déjà mort à l’heure qu’il était. Elle n’en savait rien et sincèrement elle n’en avait vraiment rien à faire. Elle était là maintenant en proie à une folie sanguinaire et bestiale qui la tiraillait clairement depuis que cet homme avait troublé sa solitude. Un amusement de plus dans sa vie de femme souillée et humiliée. Elle n’avait certes rien demandé mais il s’était jeté tout seul dans la gueule du loup, enfin louve, qu’elle était. Une louve affamée de dominance et d’un besoin irrépressible de priver les hommes de leur envie de la faire n’être qu’un pantin sans volonté. Mais ce qui était encore plus intéressant, et qui différenciait les vampires des humains, c’était que les humains elle pouvait en faire ce qu’elle voulait. Ils étaient faibles et sans force comparés à ceux de sa race et, par conséquent, à elle-même. Elle devait presque se contenir pour ne pas leur faire trop de mal. C’était d’ailleurs frustrant. Mais malgré tout, c’était en fait rare qu’elle ait des rapports de ce genre avec des vampires. Excepté quand l’amour de sa mort daignait lui adresser du temps. Mais là encore c’était bien différent. Ce vampire qui se présentait devant elle était un vampire vigoureux, elle l’avait clairement vu à son corps et ses muscles clairement différenciés. Elle allait donc pouvoir grandement s’amuser, surtout qu’il avait l’air clairement prêt à riposter. Il ne risquait rien après tout puisqu’il pouvait se régénérer tout comme elle. Certes, s’il allait trop loin à son goût elle pourrait utiliser les grands moyens. Mais en attendant, il avait aiguisé son envie de jeu et à ce qu’elle pouvait voir à sa façon de réagir, il avait nettement l’envie de se laisser complètement aller. Peut-être que le jeu en valait la chandelle. Elle ne savait pas qui il était. C’était surprenant parce qu’un vampire en ces lieux qu’elle ne connaissait pas, de cet âge qui était donc en membre du personnel, c’était rare. Mais elle ne cherchait pas forcément à connaitre tout le monde. Elle rencontrait ceux qui croisaient son chemin, c’est déjà bien assez. Tout en espérant le croiser lui ce qui n’était jamais le cas. Elle devait toujours forcer la confrontation avec lui et elle était quasiment sûre que c’était fait exprès et que c’était ce qu’il voulait plus que tout. Qu’elle vienne d’elle-même à lui. Elle commençait à cerner sa façon de jouer avec elle, et même si ça la dégoutait, elle n’arrêterait jamais ce jeu auquel elle tenait tant. Que de contradiction et d’ambivalence. C’était les maitres mots de leur relation. Sans oublier l’humiliation et la souffrance mais ça, ça ne concernait qu’elle.

Elle regarda l’homme qui s’était défait de son haut effectivement inutile et qui s’avançait vers elle comme elle continuait à s’avancer vers lui. Ils étaient arrivés désormais l’un quasiment contre l’autre à se toiser du regard et à chercher à s’écraser l’un l’autre par le même biais. Elle l’avait clairement cerné car d’un geste vif et rapide, typique des vampires, elle se retrouva plaquée contre le mur où plus tôt lui-même était placé. Mais elle ne cilla pas le moins du monde. Contrairement à lui, elle, elle s’attendait à tous ces faits et gestes. Bien sûr que ça attisait son envie tant sexuelle que celle concernant ses besoins de domination. Ils aillaient bien s’amuser. Elle allait le laisser jouer un peu aussi. Après tout ce qui était marrant était aussi l’échange. Elle aimait être la seule à dominer mais elle aimait aussi énormément retourner la situation. Donc elle le laissait faire à son aise, restant ainsi plaquée contre ce mur. Elle ne peut s’empêche de laisser s’étirer un fin sourire en coin lorsque son partenaire de jeu décida qu’il était temps de la mettre elle aussi à l’aise. Pourquoi pas ? Elle n’était plus du tout pudique. Etre nue ne la dérangeait pas le moins du monde. Et apparemment c’était ce que souhaitait son adversaire même s’il se contentait de le suggérer subtilement en défaisant partiellement la fermeture de sa tenue pour laisser ses formes apparaitre plus clairement sans pour autant les dénuder davantage. Elle savait très bien qu’il suffisait vraiment de peu pour qu’elle se retrouve nue au niveau de ses formes. Mais quelle importance ? Elle savait très bien comment ça allait finir. Cependant, le fait qu’il tienne ainsi ses cheveux pour dégager son cou ne lui plaisait guère car ce geste laissait envisager qu’il avait une intention vampirique qu’elle n’aimait pas vraiment sur sa personne. Du moins, pas tant que cela ne concernait pas Lestat. Mais elle lui laissa le bénéfice du doute, ce qu’elle n’aurait pas du faire et elle le comprit très vite quand son sang jaillit lentement d’une entaille bien risible pour eux mais largement suffisante pour laisser son sang s’échapper de son corps et malheureusement il s’en délecta. Son sang n’était pas à boire excepté pour Lui ! Elle espérait qu’il en avait bien profité car ce serait la seule et unique goutte de sang qu’il aurait. Maintenant elle allait lui faire payer…Ca allait être marrant. Oh oui ! Très très amusant.

Elle le regarda en tournant un peu la tête car il lui maintenait toujours les cheveux et elle lui sourit alors de manière…malsaine. C’était un sourire peu explicable en réalité et qui donnerait froid dans le dos à un humain. Mais voilà en ce moment, elle était face à un vampire qui partageait ses mêmes pulsions. Donc tout comme son premier jouet, elle n’avait aucune restriction. Et par son dernier acte, il venait de clairement la lancer ! Et puis elle n’avait pas aimé qu’il prenne son sang… Donc avec force, elle vint planter ses crocs dans son cou déchirant sa peau sans aucune délicatesse et s’abreuvant de son sang pendant un instant court mais pourtant trop long pour un vampire dont la notion de temps était tout à fait biaisée. Cependant, elle ne le but pas assez longtemps pour que la surprise remplace l’action et qu’il puisse lui faire quoi que ce soit. Elle retira ses crocs ensuite et le repoussa de nouveau violemment le laissant s’éloigner dans le vide. Elle le regarda et passa lentement sa langue sur ses lèvres pour récupérer le sang qui se trouvait encore sur celles-ci.


«J’ai repris mon du.»

Elle sourit davantage et observa cet homme si fort et viril devant elle. Elle devait reconnaitre qu’il était loin d’être déplaisant et qu’elle avait clairement envie de jouer avec lui. Elle se décala un peu du mur ce qui fit bouger sa robe fine qui ne tenait plus vraiment. Elle décida qu’il était temps de l’enlever. Donc très lentement, elle défit sa ceinture qu’elle laissa tomber dans un bruit sec, puis elle défit entièrement la fermeture de sa robe qu’elle laissa glisser au sol seule laissant découvrir un bustier de lingerie fine sans brides qui avaient été clairement dissimulé sous la robe et qui par conséquent n’avait pas pu être imaginé, avec portes jartelles qui retenaient les bas résilles noirs dont le bord s’arrêtait un peu plus haut que la mi-cuisse. Sans oublier le sous vêtement de dentelles qui épousaient correctement ses rondeurs sans les cacher entièrement. Elle leva un peu un pied et fit un pas de côté, recommençant de son autre pied pour se retirer du cercle qu’avait fait sa robe au sol. Elle était maintenant bien plus sensuelle encore. Elle souriait toujours sans lâcher son adversaire des yeux.

«Alors ? On passe à l’étape supérieure ? »

En un rien de temps, elle se retrouva sur lui à califourchon, l’ayant plaqué au sol, légèrement courbée vers lui, laissant ses longs cheveux d’ébènes glisser doucement sur ses épaules pour encadrer son visage dont le regard était d’un rouge sanguin. Son sourire ce fit alors beaucoup plus sensuel et elle vint lentement passer sa langue sur les lèvres masculines qui se trouvaient à portée tandis qu’une de ses mains s’attardaient sur le torse musclé qu’elle se mit à griffer fortement avant que les ongles se plantent dans la peau vivement s’enfonçant dans celle-ci encerclant l’endroit où se trouvait le coeur. Son sourire s’élargit encore alors qu’elle était toujours penchée vers lui ses lèvres pas loin des siennes. Un murmure sombre s’échappa alors de ses lèvres colorées et pulpeuses sans excès.

«Et si je t’arrachais le coeur ?»

Elle saurait très bien à qui l’offrir même s’il était bien moins savoureux qu’un coeur humain. Elle mordit la lèvre de cet homme laissant le sang couler. Mais elle savait que son interlocuteur de la laisserait pas faire. Evidemment que non. Elle ne tenait pas non plus à ce qu’il se laisse aller à ses tortures. Quel intérêt sinon de jouer ? Mais elle savait que la répartie allait être de masse. Quel vampire digne de ce nom se laisserait boire et griffer sans réagir. Aucun. Elle n’allait pas se laisser faire pour autant mais elle savait que lui non plus. C’était en ça aussi qu’il était intéressant et amusant de chercher et provoquer un vampire. Elle avait hâte de voir sa réaction, elle savait davance qu’elle allait s’en délecter.

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Killian Noctoban

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MessageSujet: Re: Rencontre inattendue...[PV Killian]   Rencontre inattendue...[PV Killian] EmptyMar 25 Mai - 21:53

  • Douleur ou extase charnelle ? Entre deux antipodes peuvent souvent se mêler, deux réalités si jointes et liées qu’elles en deviennent subsidiaires. Que certains fuseaux neuromusculaires nous permettent de ressentir les intempéries extérieures quelque soit leur intensité, certes, mais scientifiques et psychanalystes purent-ils un jour choisir entre sensation désagréable et excès de jouissance pour qualifier ce qu’était en réalité ce pincement désabusé à la surface de chaque épiderme ? Il fut coutume d’annoncer que la blessure provoquée, engendrait une algie inéluctable et non un sybaritisme insupportable, mais qu’en était-il alors du plaisir assumé ? N’était-il que la kyrielle d’un lancinement enrôlé dans une épopée affective ? Choisir ou subir ces deux aspects, à chaque quidam le dur labeur de se persuader que sa réceptivité n’est que bien trop agencée par une biologie cervicale tant de fois interprétée. Mais même indéterminé, sensation ou calamité charnelle ne sont que les plus matoises jumelles que le monde ait pu créer. Alors s’il fallait estimer l’une plus que l’autre, reniant leurs racines génétiques plus que similaires, autant s’octroyer le bénéfice du doute et rendre douleur plus plausible qu’allégresse. Jolie et pourtant si souvent abandonnée, la pauvre alacrité en mal de reconnaissance ne peut que s’enfoncer dans les ténèbres de l’hystérie permanente, de ces êtres foncièrement enterrés dans leur pitoyable pudisme. Bien enfouie dans son tombeau de mortification la demoiselle emblème de liesse sait- pourtant ressurgir et envahir les esprits tourmentés dans leurs pulsions corporelles et leurs luxurieuses et rarissimes concupiscences. Maintenant, allier et réunir les deux bessonnes – péril audacieux mais douce vengeance de conformisme accablant – autant se ruiner de sauvagerie que de fuir le délicieux écueil du démembrement.

    L’hardiesse invétérée et la trop intrépide dégénérée coalisèrent pour former le parfait complexe de lasciveté car ce fut entièrement démantibulée que la vampe rétorqua, dans son aliénation impromptue elle fit du plus restreint, le moins magistral et balaya d’un revers arrogant de sa main perçante le peu d’accalmie ou de déférence disponible encore dans l’antre de l’art exposé. Réduisant à néant la circonspection, l’égard, le respect, elle improvisa une ébauche pour dresser le portrait d’une fontaine abondante. La cascade dégoulinante, à flots, déversa en son encolure le nectar dépravé et sa jugulaire émit un son guttural lorsque la totalité de l’ichor fut absorbée. Rassasié et satisfaite d’avoir prélevé plus que ce qui n’avait été volé en guise de justice rendue, elle laissa la cataracte tourner dans son étourdissement casuel jusqu’à ce que, déchaînée, elle ne l’aplatisse de sa corpulence exquise contre terre, pour bientôt mâchonner sa lippe entrouverte par l’ébahissement naissant de la sangsue abusée. Puis appliquant les principes biotiques habituels, ses griffes acérées plongèrent dans un sadisme virulent dans le thorax sculpté du vampire accablé, pensant peut-être joindre les deux jumelles, elle ne fit qu’enfermer à double tour l’allégresse et réveilla dans son pire état l’algie qui bien trop incommodée par cet éveil forcé et bestial, métamorphosa sa nature douloureuse en colère infernale, insurmontable – agacée, révoltée, harcelée – l’éruption eu lieu, le volcan détonna dans un rugissement explicite, et le vampire assoiffé, décrocha les griffes saillantes de leur nouveau support, envoya le bras bien trop osé et sa propriétaire sur le coté d’une impulsion si violente que le sensuel corps trébucha sur le sol pour se fracasser violemment contre le mur tangent.

    Exaspéré, Killian emmena sa main jusqu’aux marques laissées par la morsure insolente, appuya rageusement jusqu’à ce que celle-ci ne disparaisse complètement. La rutilance de ses iris reprit naissance et son regard aliéné se planta dans celui de la vampe qui se redressait, elle aussi indemne, après le fracas incommensurable qu’elle venait de subir et qui aurait brisé deux ou trois côtes à un humain friable et vulnérable, comme ils le sont tous. Une lueur de défit mais de rage incontestée émana de son regard, si seulement elle s’était contenté de forcer la promiscuité jusqu’à la satisfaction charnelle et non de forcer la circonspection jusqu’à l’abreuvement insolent et non souhaité puis le pillage de ses lèvres déjà réservées. Elle aurait pu bénéficier d’un minimum de répit. Mais la réalité était tout autre, bien plus sauvage, elle paierait elle aussi. Si son bien sanguin n’appartenait qu’à un quidam extérieure à la tragédie, pour lui il en allait de même, car ses lèvres devenaient petit à petit et depuis peu les esclaves et possessions d’une humaine alléchante. Piller ainsi le bien d’autrui même non revendiquer et protégé, était un crime qu’il ne pardonnerait qu’une fois la vengeance dégustée. Sa structure se mouvant diligemment vers la démoniaque beauté qui le toisait vint se planter à son front pour brandir son bras et harponner ce cou aguichant mais pour l’instant répugnant car maculé de son sang, gaspillé. Serait-ce une boucherie qui suivrait cette inaccoutumée rencontre entre deux êtres assoiffés ? Le harpon cramponné autour de la nuque étranglée, serra, encore, plus encore son emprise jusqu’à ce que se fasse entendre les débuts d’une suffocation vengeresse puis l’étau relâcha sa prise, laissant la démone s’écraser plus bas, plus bas que lui que sa soudaine supériorité…ô combien délectable.


    « Impertinente vampe, mais où crois tu pouvoir élever ta ridicule supériorité ? » Il la toisa férocement. « Ce ne sont pas des concupiscences que tu déclenches, intrépide irrévérencieuse, mais une animosité grandissante. Je n’ai malheureusement pas assez d’impudence pour répondre plus cruellement à tes invasions tactiles…ou devrais-je dire, tortures détestables ? » Il s’arrêta et sa baissa plus calmement vers elle en lui tendant la main. Et en reprenant un minimum de déférence, faisant de sa syntaxe un engagement vers une politesse incongrue. « Et puis…je ne me bats pas avec les femmes aussi voisine de vénus que vous…je propose une entente au lieu d’un affrontement, mais si votre ambition est celle de m’attaquer alors sur ce combat sans fin je risque de vous proposer un tasse de thé ? » Ironisa t-il quelque peu, mais sincère, car la perspective d’une lutte avec cette vénusté ne l’inspirait guère.

    La main tendue attrapa le bras de cette femme séduisante et il fallait bien l’avouer, réellement attirante surtout dans cet accoutrement plus qu’audacieux. Il la releva, lui accorda un regard amical puis lui tourna le dos pour ramasser le vêtement qu’elle avait retiré implacablement pour le lui ramener et le lui déposer dans ses mains. Elle parut stupéfaite, il avait bien discerné son caractère joueur et son tempérament aux aguets lorsqu’il s’agissait de répondre avec amplitude à un jeu de séduction lancé de façon bien trop irréfléchie par un vampire énervé à cause de ses péripéties passées. En plus ‘encaisser la perte de l’objet qu’il appréciait, il lui fallait maintenant jouer de l’érotisme avec une créature plus qu’entreprenante. C’est pourquoi, il préférait calmer les ardeurs de la situation. Il n’était pas pacifiste, mais certains de ses principes faisaient de lui en de rares instants un être étonnement indulgent…enfin, cela restait rare…mais vu l’ampleur que prenaient les circonstances, avant de repeindre le décor de la salle d’hémoglobine, il valait mieux revoir à la baisse leurs rapports bestiaux.

    « Vous me pardonnerez, bien sûr, si je n’enfile pas ce lambeau de chemise et reste quelques peu découvert ? » L’interrogea t-il en arborant un sourire narquois.
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MessageSujet: Re: Rencontre inattendue...[PV Killian]   Rencontre inattendue...[PV Killian] EmptyMar 1 Juin - 15:40

Le vampire qui était à ses côtés venait d’inverser complètement la situation en un mouvement qui l’envoya contre le mur. Son sourire venait de s’effacer en un instant laissant place à l’envie irrépressible de vengeance. Elle s’était faite avoir car elle n’avait pas été assez prudente. Elle s’attendait forcément à des échanges bestiaux, mais jamais à ce qu’il l’humilie de la sorte. Elle aimait ce qui était violent tant que c’était associé à du charnel. Mais là il avait dépassé une limite qu’il ne fallait absolument pas franchir avec elle. On n’utilisait pas la violence sur elle de cette manière. Jamais. Surtout ici où ce n’était nullement dans un but charnel. Qui croyait-il être pour oser la mépriser de la sorte en l’envoyant valser de la sorte ? Il venait de perdre une occasion en or de profiter d’une si belle femme. Maintenant, l’envie de sexe et de débauche était bien dépassée. Il n’arriverait pas à la faire revenir vers ce chemin là. Quoi qu’il souhaite c’était maintenant bien trop tard. Elle venait de changer clairement d’optique. Certes, l’homme qui était devant elle ne la connaissait pas. Ca se voyait, ça s’était senti. Il ne savait pas du tout à qui il avait affaire. Et c’était bien évidemment en ça qu’il s’était permis un acte aussi puissant et inapproprié face à une personne comme elle. Elle avait cru qu’il était un réel vampire jusqu’au bout. Un homme fait de violence et d’envies délectables. Mais non…il n’était qu’un vampire de bas étage. Ce genre de vampire qui n’allait jamais jusqu’au bout et qui s’insurgeait d’un acte bestiale qui n’était au final qu’une simple provocation. Peut-être aurait-elle du lui arracher le cœur finalement… Mais non, elle allait encore s’amuser. Après tout, il pensait simplement l’avoir calmée en l’envoyant ainsi contre le mur, alors qu’à l’inverse ça avait éveillé en elle une cruauté malsaine et assoiffée. Elle savait qu’elle devait se retenir un minimum puisqu’ils se trouvaient dans cette demeure où tout pouvait se savoir, surtout par une personne qui lui était précieuse et que malgré tout elle ne voulait pas décevoir. Et puis tuer un professeur et entrainer sa disparition, ce n’était pas la meilleure réputation qu’elle pouvait faire pour l’académie. Il avait de la chance cet homme… Elle allait devoir rester un minimum sage. Mais ce n’était pas pour ça qu’elle allait être totalement gentille. L’espoir faisait vivre mais il ne fallait pas exagérer.

Alors qu’elle était déjà dans une rage intérieure non retenue, il ne s’arrêta pas simplement à la balade aérienne qu’il lui avait fait subir. Il osa encore venir s’emparer de sa nuque pour la relever en partie l’entrainant, sans qu’elle le souhaite, de nouveau genoux à terre parce que son corps manquait subissait des dommages qu’elle-même sentait mais n’avait rien à faire. Il ne pouvait pas la tuer, elle le savait, surtout au vu de ses réactions. Il n’en était pas capable. Peut-être n’avait-elle pas été encore assez loin pour entrainer chez lui l’envie de la blesser d’avantage. Mais qu’importe. Elle n’en avait plus rien à faire de lui, excepté pour l’envie de vengeance. Dommage pour elle mais surtout pour lui car leurs ébats charnels auraient pu avoir une intensité des plus jouissives. Mais il en avait décidé autrement. C’était le plus à plaindre des deux de toute façon. Elle pouvait trouver des hommes où elle voulait, ce n’était pas ce qu’il manquait, et pour elle ils n’étaient que des jeux qu’elle malmenait ou qui lui permettait simplement une satisfaction personnelle et une flatterie à son égo propre que l’Etre le plus important pour elle ne lui donnait nullement. Elle se releva de nouveau quand il décida de cesser de la toucher. Elle aurait pu réagir bien plus vite, lui sauter dessus, le déchiqueter, mais non, patience patience. Elle avait appris depuis le temps à être patiente avec ses proies par pure satisfaction d’en avoir toujours plus et de pouvoir les torturer à sa guise. Aller trop vite n’apportait rien, elle en savait quelque chose.

Elle l’écouta parler. Ridicule hein ? Alors ainsi tout ceci lui paraissait détestable ? Mais il n’avait encore rien vu. Elle ne l’avait au final pas du tout torturé. C’était marrant qu’il le croit. C’était vraiment très amusant. Elle le laissa la relever, si ça pouvait lui faire plaisir de la croire faible en ce moment. S’il pensait que ces petits coups, ces petites tentatives pour l’impressionner avaient un quelconque effet. La souffrance qu’elle trainait depuis presque deux siècles et demi rendait ces actes physiques insignifiants pour elle. La douleur physique n’avait aucune importance pour elle. C’était d’ailleurs très étrange, certes le fait qu’elle était une vampire jouait beaucoup, mais même. Bien sûr ça entrainait l’envie de vengeance, mais à part ça, il pouvait la tabasser, elle s’en foutait complet. Il le paierait juste après. Donc au final, c’était toujours elle qui gagnait car elle ne se contenait pas et agissait selon son envie, peu importe les retenues morales. Elle n’en avait plus depuis longtemps. Ni principe, ni retenues, ni morale. C’est ce qui faisait sa force, la seule qu’elle avait et surtout, c’était ce qui faisait son éducation vampirique que l’Etre qu’elle aimait lui avait offert lorsqu’elle était devenue une démone nocturne. Il l’avait rendue sadique et avait fait un réel vampire. Le sang pur qui avait coulé en elle ne l’avait pas épargné. De toute façon c’était son sang et jamais elle n’en aurait dit du mal même si c’était l’Etre le plus cruel et méprisable, le plus malsain et sadique, le plus égoïste et égocentrique, qu’elle connaissait.
Elle prit la robe que ce vampire lui donna et prit un faux air surpris écoutant ses dernières paroles. Mais il était temps maintenant de passer à un niveau beaucoup plus élevé. Il avait cru qu’elle le torturait ? Il allait voir ce que c’était quand elle torturait vraiment. Elle le regarda un instant avant de faire un merveilleux sourire doux et légèrement charmeur. Elle laissa tomber sa robe un peu plus loin. Pourquoi se rhabiller ? Elle était très bien comme ça. Elle lui souriait toujours le regardant toujours. Elle avait hâte de jouer…Ca bouillonnait en elle. Un tout autre jeu que le sexe, celui de la torture. Tout comme elle n’avait pas vu venir l’acte répresseur de cet homme, elle lui envoya une gifle qui aurait pu s’apparenter à un poing au visage, d’une force nécessaire à l’envoyer à terre. Malgré la férocité de ce geste, elle n’en avait pas le moins du monde perdu sa grâce et son style. Pourquoi devenir un monstre entièrement ? Autant garder aussi sa féminité et son éducation d’humaine non ? Elle le voyait du moins comme ça. Mais elle ne s’arrêta pas là. Avec une vitesse tout aussi vampirique que le coup qui était parti, elle se retrouva à l’endroit où s’était arrêté la courses du vampire toujours à terre car elle ne lui avait pas laissé le temps de se relever et elle posa un pied sur son torse, le talon aiguille de ses chaussures au niveau de son cœur. Elle n’avait pas perdu son sourire doux et charmeur qui ne collait pas du tout avec ses actes et elle adorait ça. Elle le toisa rapidement avant d’appuyer un peu plus son talon dans sa poitrine.


«Tu bouges, je te transperce et il ne restera de toi qu’un tas de poussière. Tu sais que tu n’auras jamais le temps de m’arrêter.»

Elle en profita pour le toiser un nouveau moment. Elle allait le torturer, s’occuper de lui, n’en faire qu’une bouchée. Elle le sentait, elle était totalement avide de domination et de souffrance… Et puis elle sentit un sentiment différent. Elle se sentait plus faible. Elle avait vraiment du mal à se faire à l’idée d’un repas unique. Elle se nourrissait quand même bien plus avant d’être dans cette académie. Donc le manque ne la faisait pas être agressive mais plutôt la rendait un peu plus faible. Vu l’heure en plus, elle ne pourrait pas aller se nourrir auprès de son repas habituel. Quelle plaie… Elle allait devoir aller chasser dehors. Elle n’avait pas du tout envie de boire ces poches dégueulasses de sang… Enfin elle allait voir. Là maintenant, elle se rendait compte, pour une fois, que ça ne valait pas vraiment le coup de continuer ce qu’elle s’apprêtait à continuer. Elle allait faiblir à cause de sa faim et il pourrait en profiter très rapidement. De plus, elle était dans l’académie et dans une pièce qui recelait les plus grandes personnes de la famille Bathory. Cette pièce ne devait pas être souillée donc elle décida d’arrêter le tir ici. Après tout, elle lui avait rendu ce qu’il lui avait fait subir et elle se voyait mal avec un cadavre sur le dos, en plus un professeur, qui ne ferait que ternir la réputation de cette demeure. Déjà qu’aller tuer un humain dans la ville ce n’était pas forcément bon. Mais elle savait qu’elle ne tiendrait pas la nuit sans rien avaler. Certes, les pochettes… mais non ! C’était vraiment en cas de besoin pressant. Toute cette réflexion c’était déroulée assez rapidement et maintenant il était temps de se mettre en action. Elle enleva lentement son pied de la poitrine pour le remettre simplement à côté de l’autre et elle se pencha pour attraper le bras de cet homme.

«Ne m’agresse pas je t’aide simplement à te relever. »

Ce qu’elle fit ensuite le tirant sans spécialement de ménagement pour le remettre debout. Elle s’éloigna directement ensuite pour aller reprendre sa robe et elle se rhabilla à son aise réajustant correctement celle-ci, remettant correctement également la ceinture qui allait avec. Elle passa sa main dans ses cheveux faisant teinter une nouvelle fois les nombreux bracelets ronds, gros ou non, qui ornaient ses poignets avant de regarder de nouveau l’homme avec qui elle avait eu une altercation.

« Nous sommes désormais à égalité. Tu as de la chance que la faim me tiraille et que nous sommes dans cette somptueuse pièce que je ne veux en rien abîmer.» Elle regarda un peu à travers ailleurs. Elle ne savait vraiment pas si elle sortait manger ou pas. Son visage prit une expression contrariée et légèrement en souffrance.«Je veux du sang humain !»Elle s’était davantage parlé à elle-même.


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MessageSujet: Re: Rencontre inattendue...[PV Killian]   Rencontre inattendue...[PV Killian] EmptyJeu 24 Juin - 17:41

    Lorsque l’on vous tend la main, pour vous aider, il y a deux issues possibles. En prenant en compte les convenances redondantes de la vie ainsi que la bienséance, il paraît donc inéluctable qu’une main tendue « amicalement » ne soit que le reflet d’un véritable désir de compassion voire même de solidarité. Mais il y a d’autres facteurs qui entrent en jeu, si la personne en détresse n’est autre qu’un ou une ami(e) cher(e) il serait donc impensable de transformer un acte de commisération autrement qu’une preuve d’assistance justifiée. En effet, qui irait volontairement leurrer quelqu’un de cher à son âme ? Personne…Rien que par…pur égoïsme ? La chose semble inconcevable… Et pourtant…à bien observer le quotidien piteux de nous autres, c’est bien évidemment et le plus fréquemment, à ce qu’on aime que l’on fait le plus de mal. C’est envers ceux qui ont un intérêt certain pour nous que l’on est capable de faire les pires obscénités, infamies, méchancetés. Car même si le concept en lui même prend des airs paradoxales, il est évident que lorsqu’il y a « amour », il y a « haine », et réciproquement. La pire preuve de désintérêt n’est autre que l’indifférence, c’est lorsque l’autre décide brutalement de vous sortir de son univers que l’on réalise à quel point l’indifférence s’oppose à l’amour. Mais pour en revenir à cette éventuelle sincère et honnête main tendue, à part ainsi une preuve tangible de solidarité, il y existe une toute autre face, et bien plus éloquente que la première de part son ampleur, il s’agit de la lâcheté. Pusillanimité autant que trahison sont les grandes tentatrices de la déraison humaine. C’est pourquoi derrière des paroles véridiques, il est très facile de cacher une sournoiserie destinée à assouvir un besoin de vengeance embrasée. I faut toujours se méfier des mains tendues exhaustivement, surtout des plus belles, surtout des plus persuasives, car elles portent le masque parfait de la probité.


    C’est pourquoi, lorsqu’il vit la vampe tendre à son tour sa main après sa burlesque démonstration d’équité physionomique, il ne fut pas réellement convaincu de la fiabilité de cette main qui s’empressa d’harponner son bras, et qui, l’espace d’un instant, par un surplus d’exaspération, faillit se retrouver décramponnée de son socle bustier pour atterrir à son tour sur le sol et subir d’indomptables boucheries. La révolte casuelle de celle qui fut son adversaire le laissa un tantinet douteux… pourquoi déballer tant d’animosité si ce n’était que pour copier geste pour geste, intention pour intention, son propre acte ? Il fut surpris, ne saisissant pas l’intérêt immédiat d’une telle attitude, de tels agissements, il regarda la vampe se paner et faire de sa nouvelle impression d’égalité un besoin ardent et hilarant pour mieux satisfaire l’orgueil qui nourrissait sans répit les esprits des enfants de la nuit. Il était bien évident qu’il aurait très bien pu, de part sa nature vampirique et sa force largement mesurable à la sienne, réagir bien plus rapidement et se défendre. Mais s’il fallait, pour calmer le jeu, donner un émoi de fierté à l’égo adverse, alors autant laisser de ridicules talons titiller les forces de réactions tangentielles de son torse bien plus puissantes que cette pointe outrageusement placée au dessus de ce cœur qui ne battait même plus assez depuis qu’il n’était que l’ennemi des contes de fées.

    En réalité, ne cherchant qu’à assouvir son insatiable altération depuis l’instant où il s’était glissé dans cette salle empli de gravures et de tableaux en tout genre, il n’avait honnêtement éprouvé aucun désir charnel envers son interlocutrice. Pensant pouvoir discrètement épancher et apaiser ses entrailles desséchées il n’avait pas remarqué que la possibilité de faire de cette femme, une sorte de passe temps éphémère, aurait pu, avant leur chicane, devenir plus qu’une potentialité. Il se surprit à s’imaginer la chose mais fut bien vite stoppé par une sorte de sentiment étrange d’appartenance voire de dépendance, ou…de fidélité ? Etrange…Cette sensation qu’il chassa immédiatement fut pourtant le moteur de sa résistance et certainement ce qui fit prendre aux évènements, une tournure bestiale et désobligeante. Heureusement, les ardeurs corporelles de celle qui à présent se restreignait, s’étaient elles aussi estompées. Elle se dandinait à présent d’une façon qui laissait comprendre qu’elle aussi semblait devenir un peu plus esclave de son appétence. Peut-être pourraient-ils se désaltérer ensemble, ce serait là un bon moyen de faire connaissance de façon plus amicale. Il n’en savait trop rien, en tout cas s’il partait, il n’aurait même plus la fois d’aller chasser le sang, il devrait se contenter de ses poches de sang charitablement offertes par les réserves de l’Académie. Il s’approcha donc d’elle, et se dirigea vers la porte en l’invitant d’un geste à le suivre. Elle s’avança, puis il se décida à lui répondre, empruntant une voix moins sévère qu’auparavant, histoire de lui faire bien comprendre qu’il ne cherchait pas à la provoquer.


    « Je crois que malgré notre mésentente, passée si je puis dire, nous ayons bien un point commun plutôt indiscutable. » Il s’arrêta et tendit son cou vers elle pour lui murmurer la suite à l’oreille, comme s’il s’agissait là d’un secret que même les murs pourraient dévoiler. « L’appel sanguin nous dévore. » Il se redressa, arborant un sourire enjôlé. « Souhaiteriez vous dîner en ma compagnie, je pense que nous pourrions plus facilement discuter si nous n’avons pas assez de place pour nous déchiqueter mutuellement. »

    Il était évident qu’à travers sa phrase, il lui demandait si elle souhaitait qu’ils se désaltèrent ensemble. Il commença donc à franchir le seuil de la porte, puis s’arrêta soudainement, se rendant compte d’un détail plutôt surprenant. Ils venaient de passer une bonne dizaine de minutes ensemble, ils avaient fusionnaient concupiscence et violence en un clin d’œil, et aucun des deux n’avaient osé voire même pensé à demander à l’autre ce qu’il était…ou comment il se nommait. C’était bien la première fois qu’il abordait une femme sans lui demander au minimum son nom ou son prénom, sans se présenter. Il ne savait même pas qu’elle place elle occupait dans l’académie et elle encore moins. Peut-être avaient-ils des amis communs ? Un instant, l’image d’une humaine lui traversa l’esprit, est-ce que cette délicieuse vampe connaissait Nozomi, d’une quelconque façon ? Il espérait que si cela se révélait vrai, ce ne serait que dans des conditions « humaines », et qu’elle n’avait pas… il se fourragea les cheveux, cherchant à s’enlever cette idée de la tête. Cela ne servait à rien de porter des accusations injustifiées à cette vampe…penser qu’elle pouvait être le vampire l’ayant mordue et lui ayant révélé l’existence de ces êtres mystiques dont il fait partie, était stupide et ne pouvait qu’aggraver son effort de sérénité …et le conduire à pousser à son paroxysme et donc encore plus férocement leur affrontement.


    La main toujours agglutinée à sa crinière, il pivota vers la jeune femme et ajouta d’un air légèrement abasourdi.



    « Je manque à tous mes devoirs, mais, il me semble que nous ne nous sommes pas présentés. » Il appuya sa main contre la porte et lui tendit la main, cette fois adoptant la première issue, celle de la solidarité. « Je suis professeur de science dans cet établissement, Noctoban Killian. » Il lui sourit plus amicalement pour une fois. « Et vous ? »
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