![L'oncle inconnu, le frère déchu ~ Luderik Amhlaïgh/Bathory [Nozomi chérie :B] 830772sa](https://2img.net/r/hpimg4/pics/830772sa.png)
Luderik Amhlaïgh/Bathory
|  Sujet: L'oncle inconnu, le frère déchu ~ Luderik Amhlaïgh/Bathory [Nozomi chérie :B] Ven 2 Juil - 0:16 | |
| ![L'oncle inconnu, le frère déchu ~ Luderik Amhlaïgh/Bathory [Nozomi chérie :B] 135988Qui](https://2img.net/r/hpimg7/pics/135988Qui.png) ¤ Nom ¤ Son vrai nom est évidemment Bathory. Mais il aime s'appeler par plusieurs noms gaéliques ou nordiques pour fausser son identité. Celui qu'il utilise pour l'académie est Amhlaïgh.
¤ Prénom ¤ Luderik. Un des noms qu'il affectionnait le plus, surtout lors de ses premières années de vie, lors de son enfance. Il est revenu à la charge, comme un souvenir. Son origine ne lui est pas inconnue : il signifie « jeu des Dieux », ou « puissance ». De quoi se poser des questions sur son choix.
¤ Surnom ¤ Qui oserait l'appeler de manière si intime ? Pourtant, lui-même aime bien s'appeler « Lude ».
¤ Age Physique ¤ 18 ans. Personne ne sait pourquoi son aspect physique s'est arrêté sur cet âge précis. Peut-être car c'est le passage « officiel » vers l'âge adulte, où la beauté fleurit et rayonne. Sûrement.
¤ Age Réel ¤ 1084 ans. Un peu vieux, dites vous ? Oh, pas tant que ça. Il est jeune, pour ses semblables. Mais il a tout de même vécu un bon nombre d'années ennuyeuses qui lui ont permis de connaître beaucoup de choses utiles...
¤ Classe Vampirique ¤ Sang-pur. Aucune trace de sang humain ne coule dans ses veines. La pureté ! Ou le mal absolu ?
¤ Nationalité / Origines ¤ Oh, les origines. Luderik aime dire qu'il est d'origine Norvégienne, d'où son nom. Mais personne ne sait exactement d'où il vient. Peut-être de Hongrie, si on croit les histoires.
¤ Orientation sexuelle ¤ Une chose bien étrange pour un vampire, non ? Derrière un peu plus de 1000 ans de vie, on peut se permettre de tout essayer, et d'aimer ou non. Heureusement Luderik aime de tout.
¤ Métier ¤ Un métier ? A part empêcher la surpopulation d'âmes humaines ? Il se dit étudiant dans cet académie, pour pouvoir y entrer.
¤ Classe ¤ 2ème année.
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¤ Description Physique ¤
« Existe-t-il, dans la nature, un être réellement parfait ? »
Cette question soulève souvent beaucoup de polémiques, et seuls quelques heureux élus parviennent à figurer parmi les réponses à cette question. La nature n'est peut-être en rien dans la perfection des traits d'un visage si vieux et pourtant si jeune, mais les preuves sont là : le charme naturel d'un vampire domine les lois de la nature et les limites même de ce que les hommes appellent la beauté. Peut-être que ces créatures sont justement ici pour prouver l'existence de l'idéal, et Luderik fait bien partie des élus.
Son visage, tout d'abord : ses traits fins ont une légère marque audacieuse qui le rend indéniablement attirant. Ses lèvres rosées sont fines et souvent tordues dans un rictus amusé ou sadique, ce qui a pour but d'attirer la provocation. Ses yeux sont le reflet même de la beauté : ils brillent constamment d'une lueur ironique et vivante. Ses iris violacés ont des teintes qui tournent vers le noir. Quelques paillettes dorées viennent renforcer son hardiesse. Son nez est très fin et complète parfaitement le reste de son visage, avec ses joues et ses pommettes hautes. Ses cheveux dorés virent souvent au blond cendré, mais à la lumière éclatante du soleil on peut apercevoir des reflets châtains. Ils sont coupés en dégradé, mais souvent, il ne les coiffe pas.
Parlons de son corps, maintenant. Il semble plutôt de carrure peu athlétique, voire frêle, mais ce n'est pas le cas : son squelette fin cache une résistance imparable et des muscles d'aciers. Bien évidemment, son corps est des plus attrayants et ses mouvements s'y apparentent bien : Lude respire la grâce et la volupté des gestes, rendant toutes ses actions farouchement attirantes. Il possède d'ailleurs un petit tatouage derrière la nuque, un triskèle [ un symbole celtique composé de trois vagues positionnées en cercle ], emblème qu'il trouve plutôt représentatif de sa personne et des origines qu'il s'est octroyé. Il adore aussi faire bien attention à ses mains : elles sont parfaites, longues et fines, mais ses ongles le sont tout autant : très longs et d'une extrême solidité, il en fait presque une arme et les vernit toujours en noir. Un peu de coquetterie ? Oui, peut-être. Le sang pur porte toujours sur sa main gauche deux anneaux : une chevalière au petit doigt, qu'il prétend appartenir à ses ancêtres, et une grosse bague en or blanc à son majeur. Oh et puis, en matière de bijoux, il porte aussi des petits anneaux au cartilage de son oreille droite.
En matière de vêtements, le vampire peut avoir n'importe quelle allure et changer radicalement du jour au lendemain. Il aime étonner, et peut très bien se ramener un jour avec un costard très chic digne des plus grands riches, et le lendemain, venir en simple habits d'adolescent contemporain. Cela ne le gêne absolument pas ; il se fond dans la masse, ou au contraire s'en détache selon son bon plaisir. Les seules choses qui ne changent presque jamais sont ses petites lunettes qui rappellent celles des hippies, et son jeu de cartes qu'il garde toujours sur lui. Malgré sa grande diversité, il s'habille le plus souvent de manière assez déjantée - oui, le style un peu baba-cool lui plaît bien. Pour se protéger du soleil [ quand il est obligé de traverser quelques mètres sous les rayons destructeurs ] il est presque continuellement à l'abri sous un grand manteau à capuche noir fermé par des sortes de petites chaînettes.
Pourtant, quelques détails changent quand son appétit s'accroît. Assez rapidement, il perd de ses couleurs vives de son corps d'apparence jeune et robuste. Après une semaine sans manger, les dégâts se voient facilement : sa peau est grisâtre et des cernes apparaissent sous ses yeux, détruisant l'aspect parfait qui lui permet d'attirer. Luderik n'a plus rien de beau et ressemble à un cadavre. Le poids des ans se sent dans ses traits, et ses cheveux perdent de leur éclat. Le changement le plus radical reste pourtant ses yeux : ils ne sont plus d'une couleur chatoyante et douce qu'est le violet, mais d'un noir intense et malsain.
Peut-être n'est-il qu'une illusion créée par la nature, ou un démon venu amadouer toutes sortes de personnes, car son habit et ses airs reflètent souvent ses envies...
« C’est moi, moi et encore moi. »
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¤ Description Psychologique ¤
« L'âme échappe au temps. Et la raison ? »
Un vampire est-il doué de raison ? Et possède-t-il une âme, qui lui permet de vivre après la mort ? Si mort il y a, ce qui est, à l'origine, impossible... Enfin bref, d'un certain côté, on peut bien dire que Luderik est le portrait typique d'un vampire honorable et saccageur : sa soif de sang, de puissance et de sadisme est sans limites, la provocation est un de ses jeux préférés. Les années passées dans le monde l'ont rendu complètement fou, avide de tout divertissement quelconque qui pourrait lui enlever son ennui qui lui colle à la peau. Comme tout vampire, aussi, le poids des années lui pèse de plus en plus, le temps n'arrive pas à l'achever, même si son âme s'use ; la seule raison qui le pousse à rester civilisé est les mauvais tours qu'il adore faire aux autres, et surtout aux petits vampires de sa trempe. Son acharnement est presque sans limites, et il est aussi buté qu'un enfant qui réclame quelque chose. Il a de grandes ambitions, ses projets sont larges et vont toujours plus loin. Voire trop loin, mais il y va jusqu'au bout. Après tout, il a toute la vie devant lui ! Une autre chose lui donne l'air caractéristique des petits vampires : le manque. Son manque de sang le rend bien plus agressif qu'il ne voudrait l'être, plus impatient et terriblement nerveux. Luderik est à la base quelqu'un de très impulsif, qui part au quart de tour. C'est pour cela qu'il devient extrêmement dangereux pour quiconque de se trouver sur sa route lorsqu'il est à la recherche de sang. Ne pas l'énerver, c'est la seule chose cruciale.
Enfin, cela est bien classique, comme personnalité, mais notre cher sang pur ne s'arrête pas en si bons termes, et loin de là. Sa folie est si intense qu'il en devient schizophrène. Ses personnalités sont multiples, et changent d'une personne à l'autre. En réalité, c'est son côté manipulateur qui fait tout le travail : il analyse chaque détail, chaque opportunité dans les individus qui l'intéressent pour en tirer profit. Et qui dit tirer profit dit une impression : il reconnaît facilement le caractère d'une personne, et sait alors - approximativement, il n'est pas non plus un dieu - quel comportement prendre. Enfin, il croit le savoir. C'est ainsi qu'on peut tout aussi bien tomber sur un Luderik calme et presque serein, l'air froid et terriblement hautain. Il respire la grâce et la sagesse. Mais il n'aime pas cet air souverain qui fait souvent office de façade à ses semblables ; on peut très bien tomber sur un homme à l'allure moindre, du peuple, qui aime boire et profiter des plaisirs de la vie d'un humain. Il devient alors joyeux, et se fout de tout. Il gambade gaiment, l'air naïf. Il porte aussi un caractère des plus démoniaques, et cette facette s'affiche souvent lorsqu'il cherche à étancher sa soif : son agressivité décuplée, son sadisme est sans limites. Chaque personne est un repas potentiel, et il provoque en faisant peur. Sa beauté est souillée par son sourire mauvais et fou. Ses gestes sont alors souvent très rapides, et il a du mal à se contrôler.
Un dernier côté de Luderik est à évoquer, et qui ne change jamais selon son attitude, ses envies et son humeur. La luxure est quelque chose qu'il apprécie par dessus tout. De plus, mélanger plaisir et sang le rend complètement dingue... Le divertissement est ce qui lui permet d'aimer sa vie, mais pourtant, une minuscule portion de lui sait reconnaître certains sentiments qui sont enfouis loin dans son âme putride et déformée. La loyauté est une des choses qu'il respecte le plus : trahir est la seule chose qu'il ne supporte pas, et sa rancune est sans bornes. De plus, l'affection n'est pas à bannir. Le vampire sait éprouver de l'amour, mais seulement pour des personnes en qui il a réellement confiance. Et à vrai dire, à part lui même, pour le moment, il n'a confiance en personne... Sa triple personnalité le rend sûrement méfiant, craignant la raison. Une raison qui l'aurait quittée ? Ou qu'il n'aurait jamais connue ?
« Alors, on joue ? »
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¤ Histoire ¤
Une belle nuit d'été d'une année reculée, en France. Personne n'est au courant de la naissance de ce garçon, qui n'était pas censé exister. Comme tous les vampires d'ailleurs, n'est-ce pas ? Enfin, la naissance de notre héros n'est pas certaine ; la seule chose sûre, c'est bien l'identité de ses parents. Deux vampires au sang pur, sûrement les deux premiers ayant existé sur cette planète. Leurs noms ? Oh, tellement... Des célébrités, des inconnus, qui sait ? En tout cas, ils arrivèrent en France en même temps que la montée au pouvoir de Charles III en 898 [ allez un peu de révision en histoire \o/ ] et se proclamèrent officiellement le Comte et la Comtesse Bathory. Ils s'étaient appropriés une grande propriété juste après la disparition d'un vieux noble, qui avait été retrouvé vidé de son sang dans la forêt voisine. Personne ne contestait l'arrivée des Bathory : ceux-ci étaient très riches et permettaient de rassasier la faim des paysans qui vivaient sur les terres. Un peu loufoque, comme arrivée ? Certainement, mais à l'époque, manger était primordial. Bref, en à peine deux ans, les Bathory se firent l'image d'un couple d'une extrême froideur qui ne pensait qu'à chasser. C'était souvent les mots qu'employaient les nobles, d'après les paysans qui entendaient une bribe de leurs conversations. Quelques disparitions suivirent leur arrivée et pendant les nombreuses années qui suivirent. Tous les habitants des terres parlaient de démons qui peuplaient les forêts, et même de l'esprit vengeur de l'ancien propriétaire des lieux. C'est ainsi que se forgea la réputation de cette famille, qui n'avait rien de vraiment malfaisante aux premiers abords : ils gardaient une distance respectable avec toute autre sorte de vie humaine, et avaient énormément de secrets. En matière de secrets, ils en avaient, étant donné qu'ils étaient frères et sœurs. Oui, un amour voué à l'échec ? Enfin, pas vraiment. C'est après une cinquantaine d'années de vie presque sereine que les premiers soupçons se firent, car ils ne vieillissaient pas. Des rumeurs commencèrent à circuler juste après la naissance du beau héros qui vit le jour vers les années 930 ; juste avant que le roi ne meurt. Une coïncidence ? Les paysans, de plus en plus effrayés par les disparitions, n'y croyaient pas. Ils commencèrent à imaginer que c'était la naissance du fils de Satan, enfin, ce genre de bêtises stupides. Le problème, c'est que les Bathory cachaient beaucoup de choses. Et leur fils disparut du jour au lendemain, sans explications. Eux restèrent encore un moment, jusqu'au début du premier millénaire. Mais le jeune Luderik, comme il s'appela par la suite, n'avait tout simplement pas existé. Officiellement. Parmi les nobles qui suivaient de près le Comte, aucun ne comprit ce qui se passa. Un enfant d'une dizaine d'années ne pouvait pas se volatiliser de cette façon, surtout s'il était le seul héritier de la riche lignée.
Bien entendu, toutes ces informations étaient erronées. Le nombre d'enfants de ce couple étrange et menaçant ne se comptait plus, et ils ne connaissaient même plus leur âge exact. la seule chose qui soit sûre était que les ainés de Luderik étaient partis depuis longtemps du foyer familial. C'est pour cela que le peu de souvenirs qui lui reste du manoir de France lui procurent un sentiment de solitude qu'il n'apprécie guère, même si ces quelques années avaient été paisibles et presque aimantes. Enfin bref, à l'époque, les querelles entre nobles se multipliaient. Des guerres menaçaient d'éclater un peu partout, et les villageois craignaient de plus en plus à l'apparition d'un démon dans les terres. Cependant, le jeune Luderik est bien à l'origine de sa propre disparition : à l'âge de dix ans, il commençait tout juste à découvrir ses « pouvoirs » et les capacités qu'il possédait. Il avait même commencé à découvrir les plaisirs de la vraie chasse. Fier comme un paon, il était sorti cette nuit là. Les habitants des terres avaient justement décidé de réclamer à manger au manoir, car cette année là, les récoltes avaient été mauvaises, et la faim tiraillait chaque homme, en plus de la peur. Le jeune garçon fut donc la cible principale des paysans, qui le virent sortir en douce derrière le château. Leurs premières pensées ? Qu'il était possédé : son aspect physique le démontrait clairement, de toute façon. Le petit enfant avait toujours eu une apparence frêle et blafarde, et sous la lumière de la lune, son aspect ne s'arrangeait pas. Surtout qu'il montrait les dents tel un animal, dévoilant donc ses magnifiques canines aiguisées comme celles d'un loup. Et vous savez tous que les loups n'avaient pas une bonne réputation, à l'époque... Alors le lien était évident. Ils l'attaquèrent, sauvagement. Plus bestialement encore que l'apparence qu'avait l'enfant. Ce dernier réagit de manière si peu humaine que les peurs redoublèrent : il sauta sur eux, et en attrapa un par le bras, qu'il balança avec la force de trois hommes adultes. Comme un possédé, un homme d'une autre dimension, un démon. Un des hommes mourut en tombant, le cou brisé. Un autre fut assommé et le troisième réussit à se relever, pour finir par crier sauvagement en chargeant l'enfant. Les autres paysans avaient reculé, mais bientôt, d'autres hommes aidaient à repousser le démon. Personne ne réussit pourtant, et la plupart s'enfuirent quand Lude empoigna un par le cou et le lui brisa sans ménagement avant de sucer son sang avec délectation. Le sadisme se lisait sur ses lèvres, et la folie commençait déjà à germer dans ses yeux. Il semblait invincible, mais il était juste naïf et avide de vie.
Le comte Bathory n'apprécia pas du tout l'attitude de son dernier fils, et il le corrigea durement. Mais au plus grand étonnement de l'illustre vampire, le jeune fou attaqua son géniteur et tenta de le mordre. Ce qui mit la victime dans une colère si noire qu'il chassa purement et simplement son fils après l'avoir humilié. Ce dernier prit très mal cette épreuve et s'enfuit dans la forêt où avait été tué le précédent détenteur des lieux. Il vagabonda donc pendant de longs mois, n'ayant aucun but à part la vengeance qui le rongeait de l'intérieur. Il tomba rapidement sur une famille qui eut d'abord pitié de lui face à son air dépravé et malheureux. Après tout, ce n'était qu'un enfant d'une dizaine d'années qui semblait totalement perdu. Il découvrit rapidement qu'ils ne pouvaient s'empêcher de renifler avidement ses sauveurs qui semblaient bons avec lui, et il découvrit aussi qu'il arrivait à ne pas tuer ses victimes. C'est à l'âge de ses dix-huit ans que Luderik rencontra un de ses frères, et où il se rendit compte que sa famille était bien plus grande qu'il l'avait d'abord pensée. Il devina donc que ses parents cachaient énormément de choses. C'est peut-être d'ailleurs grâce à cette rencontre que son apparence resta la même. Ou peut-être pas. En tout cas, le grand homme, qui semblait bien plus menaçant que son propre père, lui apprit tout ce qu'il fallait savoir dans l'art vampirique. Les morsures, les faiblesses, les atouts, la soif. Ce protecteur disait s'appeler Farell. Ils partirent à l'exploration du monde, et se dirigèrent tout naturellement vers le nord, les pays froids et brumeux. Les pays barbares où le sang était un liquide aussi apprécié que pour eux. La Norvège fut un endroit qui passionna le jeune vampire : la culture, le soleil, les barbares... Il les aimait bien. La nuit était présente pendant six longs mois, puis plus rien pendant encore six mois. C'est ainsi que pendant cette période de nuit, les deux chasseurs vivaient près des populations aussi inhumaines qu'eux. Puis, ils partaient dans le sud. C'est ainsi que pendant plus de trois cent longues années, les deux vampires restèrent soudés l'un à l'autre, vagabondant à travers les villes, les époques et les hommes. Ils voyaient le monde changer sans eux-mêmes changer. Puis, la dure réalité lui revint : qu'étaient devenus sa famille ? En dehors de Farell, il ne connaissait personne. Sa vengeance était toujours au fond de lui, mais la curiosité le rongeait bien plus que la haine d'un gamin violent. Comment étaient-ils ? Y en avait-il beaucoup ? Et... Seraient-ils plus amusants que les petits vampires impurs qu'il avait pu rencontrer ? Aussi puissant que Farell, ou plus ? Sa folie grandissait en lui avec le poids des années, et son frère suivait allègrement ses envies. Pourtant, il ne souhaitait pas l'accompagner quand il entendit parler d'une certaine femme qui se baignait dans le sang de petites vierges. Personne ne savait qui elle était, mais au moment où le jeune vampire entendit parler de cette femme, il était à l'autre bout du monde en proie à de terribles doutes. La folie le poussait à faire des choses dont il regrettait, et les femmes lui faisaient tourner la tête. Oui, il était encore inexpérimenté et la partie sentimentale de son être s'embrouillait. C'est donc ainsi qu'il attendit encore, se séparant finalement de son frère. Pendant encore quelques siècles, il parcourut le monde à la recherche de l'ombre et de l'amusement. La luxure était une des choses qu'il préférait, mais elle le lassa rapidement. La curiosité redoubla, et il entreprit à faire des recherches. Finalement, il entendit parler d'une certaine académie qui venait d'ouvrir ses portes. Le nom ? Bathory, bien entendu... C'était bien ce qui lui avait mis la puce à l'oreille. Combien de personnes avaient pris ce patronyme parmi tous les vampires et humains qu'il avait côtoyé ? Aucun, comme si ce nom était maudit. Ou particulièrement respecté. Enfin, en tout cas, il savait que c'était des gens de sa famille qui avaient créé cette académie, et il comptait bien s'amuser un peu... Leur faire peur ? Les intimider ? Leur montrer sa puissance ? Ou encore mieux, les liguer contre son père, le Créateur ? Que de grands plans destructeurs... Qui nourrirent la passion de Luderik. Il partit donc pour son pays natal, la belle France, où il espérait trouver quelque occupation distrayante pour la continuité de sa vie infinie...
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¤ Age ¤ 17 ans.
¤ Comment ça va ? ¤ I'm fine, thanks.
¤ Mais au fait, comment t'es tu retrouvé parmi nous ? ¤ Google ! Google ! Goooooogle !
¤ Dis moi, tu n'aurais pas un commentaire à faire par hasard ? ¤ Joli design, bonne ambiance, perfect ? |
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